Social Worker: Girls Often Intimidate Each Other Differently Than Boys

[Channel3000, April 24, 2008]

Parents Urged To Lead By Example

MADISON, Wis. -- Beyond the physical aggression that is apparent in incidents like those recently documented at Toki Middle School, some social workers say there lies a deeper issue for teen girls.

They said that girls often bully differently than boys and parents and teachers don't catch the way girls subtly intimidate one another.

The tactic is called relational aggression and it involves using a relationship to manipulate and hurt another person, WISC-TV reported.

Because the bullying is often times more subtle, it's harder to catch.

Once adults know the warning signs, social workers said that it's important for them to not only step in and stop it but to lead a better example.

Judith Utevsky, who's a licensed clinical social worker for Group Health Cooperative, said that relational aggression takes many forms.

"That could include anything from excluding and turning away when someone walks by, or laughing when someone walks by, all the way up through spreading rumors to bullying and of course, physical aggression," she said.

Betsy Hambrick, a parent and school social worker, said that adults need to intervene.
"It's a good experience to fight that message that we're given that this is how girls behave. And it's just that girls are just catty with each other and not buy into that, and say, 'No, that's not how women are with each other.'"

The social workers also said that popular TV shows and movies like "Mean Girls" or "Gossip Girls" can make teens think catty behavior is appropriate. They advise parents to spend time with their teens and talking to them about what's going on in their lives.

They said for parents who feel their child needs help with bullying or relating to others at school, there are several programs to help.

For More Info

Learn more about relational aggression/bullying and find helpful solutions at
this Web site
This Web site is devoted to helping dads raise daughters and open lines of communication.

Auch Jungen brauchen Mut zu Frauenberufen

[netZeitung, 24 Apr 2008]

Beim «Girls' Day» sollen Mädchen Berufe kennenlernen, in denen bislang vorwiegend Männer arbeiten. Doch umgekehrt ist ebenfalls Hilfe notwendig, meinen Pädagogen - auch den Jungs fehlen Vorbilder als Altenpfleger oder Grundschullehrer.Jungen fällt es oft noch viel schwerer als Mädchen, sich von traditionellen Geschlechterbildern zu befreien. Entsprechend größer sind die Hürden, bei der Berufswahl Abschied von den typischen Männerjobs zu nehmen. «Jungen sehen dabei nicht, was sie dadurch gewinnen könnten», sagte Uwe Sielert, Pädagoge an der Universität Kiel, der Nachrichtenagentur dpa.

«Mädchen umgekehrt haben die Chance, dadurch eine Aufwertung zu erfahren», fügte der Fachmann hinzu. Häufig gebe es allerdings ein Informationsdefizit: Schon weil Jungen wenig über eher frauentypische Berufe wissen, interessieren sie sich nicht dafür. Insofern sei es durchaus sinnvoll, bei Veranstaltungen wie dem Girls' Day am Donnerstag auch Angebote für Jungen zu machen.


«Mit Informationen allein kann man Einstellungen nicht sofort ändern, aber etwas hilft es schon», sagte Professor Sielert. Effektiver sei es, Jungen in Kontakt mit Männern zu bringen, die selbst in einem nicht männertypischen Beruf arbeiten und damit gute Erfahrungen gemacht haben. Das kann im Rahmen eines «Schnuppertages» passieren, wie er inzwischen im Rahmen des Girls' Day auch für Jungen an vielen Schulen möglich ist.

Dabei sei allerdings wichtig, dass die Jugendlichen nicht nur in einen entsprechenden Betrieb gehen, sondern dort auch tatsächlich männliche Ansprechpartner haben. Sielert glaubt, dass so ein «Schnuppertag» bei den Jungen einen positiven Eindruck hinterlassen kann: «Das kann durchaus bleibend sein und auch die Aufmerksamkeit auf entsprechende Berufe lenken.» Eine andere Gelegenheit für solche Erfahrungen seien Praktika, wie sie in vielen Schulen üblich sind.

Auch die Eltern haben nach Einschätzung des Wissenschaftlers Einflussmöglichkeiten: Sie sollten ihren Sohn motivieren, sich auch Gedanken über andere als die typischen Männerberufe zu machen. Schon dass sie das akzeptieren, kann es für den Jugendlichen leichter machen.

Die Frage der Berufswahl fällt für viele Jugendliche in die Phase der Pubertät. «Das ist für solche Entscheidungen ein ausgesprochen ungünstiger Zeitpunkt», sagte Sielert. Die eigene Geschlechterrolle sei dann noch nicht geklärt. Umso schwerer falle es, sich zu einem männeruntypischen Beruf durchzuringen. «Mancher entscheidet sich dann demonstrativ für den Mechatroniker.» (Gespräch: Andreas Heimann, dpa)


Ecole: la mixité en danger

[Le Monde, 22.04.08]

par Bariza Khiari

Une fois de plus, l'Europe a bon dos. Au nom d'une prétendue directive européenne, le gouvernement français vient de faire adopter par le Parlement, dans un texte de loi destiné à lutter contre les discriminations, une disposition remettant en cause la mixité à l'école. Aucun ministre de l'éducation, aussi réactionnaire fût-il, n'aurait eu "l'audace" d'inscrire dans nos textes, ne serait-ce que par voie de circulaire, la possibilité d'organiser "des enseignements par regroupement des élèves en fonction de leur sexe" sans s'exposer à la foudre des organisations laïques et des syndicats de l'enseignement.

Les directives européennes, que nous avons à transposer dans notre droit national, sont pour la plupart d'inspiration libérale et il nous a souvent fallu batailler ferme pour préserver en France nos spécificités. Or, dans le cas qui nous occupe, l'Europe n'est pas en cause. Aucune des directives européennes à transposer dans ce texte ne touche au champ de l'enseignement, qui reste une compétence strictement nationale.

Dès lors, le gouvernement a menti au Parlement en affirmant, à la tribune de l'Assemblée, que cette dérogation à la mixité à l'école était une exigence de la Commission européenne et qu'on ne pouvait donc s'y soustraire. Au Sénat, tous les groupes parlementaires ainsi que la délégation aux droits des femmes étaient d'accord pour supprimer cette disposition. Or, contre toute attente, le 9 avril, lors de la discussion du texte en séance publique, le gouvernement a maintenu sa position, ordonnant à sa majorité de se plier. Cet épisode parlementaire en dit long sur la liberté de parole et d'amendement de la majorité et augure mal de la façon dont on entend donner plus de pouvoir au Parlement. Il révèle aussi l'influence grandissante des intégristes de tout poil au sein du pouvoir d'Etat.

La mixité est un acquis fragile. Parmi ses détracteurs, trois arguments sont invoqués. Le premier, d'ordre pédagogique, met en évidence le frein que peut constituer la mixité aux performances respectives des filles et des garçons. Le second, d'ordre social, souligne la montée des violences dans les établissements, et notamment des violences sexuelles. Le troisième, que l'on peut classer, faute de mieux, dans la catégorie "morale", déplore l'indécence qu'il y aurait à suivre, pour les garçons et les filles, des cours en commun. La délégation aux droits des femmes du Sénat s'était saisie de cette question en 2004. Elle avait conclu que les réponses aux problèmes soulevés se trouvaient non pas dans la ségrégation, mais dans la formation des enseignants, l'encadrement éducatif, le contenu des manuels scolaires et surtout dans la volonté politique d'accompagner les jeunes femmes dans des choix d'orientations professionnelles dont elles ont tendance à s'auto-exclure.

CONSERVATISME LIBÉRAL

Au-delà de la valeur émancipatrice de la mixité, l'apprentissage du vivre-ensemble commence dès l'école. C'est aussi à ce titre que la mixité est un principe à préserver. Cette remise en cause est une disposition sortie de nulle part et que personne n'a le courage de revendiquer. Rien ne permet d'expliquer la présence de cette mesure alors que tous les protagonistes du débat parlementaire souhaitaient la voir disparaître. Son adoption ne constitue pas un faux pas ou un cafouillage. Au contraire, cette attaque contre la mixité semble issue d'une volonté déterminée, mais non avouée. Elle s'inscrit dans le conservatisme libéral qui caractérise la pensée de M. Sarkozy.

Après avoir affirmé la supériorité du curé sur l'instituteur dans la transmission des valeurs ; après avoir voulu imposer les statistiques ethniques, instrument fort utile pour gommer la question sociale et renvoyer les causes de la délinquance à l'origine ; en donnant maintenant la possibilité de déroger au principe de mixité dans l'éducation, on s'en prend une fois de plus à notre modèle laïque et républicain.

Avec tant d'autres Européens fervents, j'ai combattu les dérives libérales et parfois conservatrices de l'Europe ; là, je ne laisserai pas dire que c'est la faute à Bruxelles ! Laïcité, égalité, mixité... ce continuum, socle de notre modèle républicain ne cesse de subir des attaques comme si, à la tête de l'Etat, on était en train de mettre en place les éléments d'une reconfessionnalisation de la société française.

Mädchen Top – Jungen Flop?

[Eberhard Schröder, 12.04.2008]

Über Sieger und Verlierer unseres Bildungssystems

Wieder und wieder hallt es durch die Medien, dass vorrangig männliche Jugendliche nach Abschluss ihrer Schulzeit im Schreiben, Rechnen und Lesen eklatante Mängel aufweisen. Dazu gesellen sich sinkende Leistungsbereitschaft und andere Verhaltensweisen, die dem zwischenmenschlichen Umgang unangepasst sind und weitere Ausbildungsgänge negativ beeinträchtigen. Auffallend betroffen sind hierbei Jungen aus ungebildeten und sozial schwachen Schichten, sowie aus Familien mit Migrationshintergrund.

Obwohl die Mädchen zunehmend als die Siegerinnen unseres Bildungssystems dargestellt werden, widerspiegelt sich diese Aussage nicht im weiteren Lebensverlauf. Die berufliche Ausbildung unserer jungen Menschen wird immer schwieriger, denn auf Bundesebene klagen nahezu 65 Prozent der Unternehmen über die mangelnde Ausbildungsreife der Schulabgänger.


Gelingt es nicht, diese Entwicklung zu stoppen, wird die Wirtschaftskraft Deutschlands in den nächsten Jahren durch den zunehmenden Fachkräftemangel rapide absinken. Das Problem zeichnet sich durch seine ausgeprägte Komplexität aus, die viele bisher unbeantwortete Fragen aufwirft. Die Gesellschaft muss schnell und effizient reagieren.

Zwei Drittel der Schulabbrecher sind männlichen Geschlechts
Nach wie vor ungeklärt ist, weshalb die männlichen Schüler weniger an erforderlichen Ausbildungs - Voraussetzungen mitbringen, als ihre Mitschülerinnen. Das statistische Bundesamt, Kommunale Kassenstatistik 2006,
berichtet von folgender Ausgangslage:

Von 9,86 Millionen SchülerInnen brachen in Deutschland 1,08 Millionen ihre Ausbildung vorzeitig ab. Davon sind zwei Drittel männlichen Geschlechts! Etwa 300.000 SchülerInnen schwänzen regelmäßig die Schule. Rund drei Viertel der Schüler an Sonderschulen sind männlich. Nicht–deutsche SchülerInnen sagten doppelt so häufig vorzeitig "Tschüss", wie ihre deutschen MitstreiterInnen.
Allein im Jahr 2006 haben 7,9 Prozent der SchülerInnen (rund 76000) die allgemeinbildende Schule ohne Abschluss verlassen. In der Altersklasse von 20 - 29 Jahren sind unter Deutschen 15 Prozent ohne Berufsabschluss. Die Nicht-Deutschen bringen es sogar auf gut 40(!) Prozent. Laut
Berufsbildungsbericht 2007 (PDF-Datei) entspricht dies insgesamt 1,3 Millionen Jugendlichen.
Schul- und Berufsschulabbrecher kosten jährlich rund 1,5 Milliarden Euro
Die Bundesregierung hat eine
Qualifizierungsinitiative (PDF-Datei) verabschiedet, welche u. a. die Integration jugendlicher Migranten in der Berufsausbildung erleichtern soll. Betriebe, die zusätzliche Plätze für ältere und schlecht qualifizierte Jugendliche anbieten, erhalten einen Ausbildungsbonus aus dem kostenaufwendigsten Projekt ("Aufstieg durch Bildung") dieser Initiative.
In den nächsten drei Jahren werden, laut Aussage der Bildungsministerin Annette Schavan (CDU), von der Agentur für Arbeit dafür 350 Millionen Euro zur Verfügung gestellt. Die Gesamtkosten wurden von ihr, nach Erweiterung der Initiative durch ein Länderprogramm im Herbst 2008, mit 500 Millionen Euro veranschlagt.
Vergessen wir nicht die Tatsache, dass sich aus den Reihen der Ungelernten die Hartz-IV-Empfänger von morgen mit allen sozialen Folgeerscheinungen rekrutieren! Nach Berechnungen des Instituts der deutschen Wirtschaft kosten Schul- und Berufsschulabbrecher den Staat jährlich rund 1,5 Milliarden Euro. Da die Bundesagentur für Arbeit und der Bund zur Nachqualifizierung der Jugendlichen ohne Hauptschulabschluss jährlich mehrere hundert Millionen Euro aufwenden müssen, findet der politische Streit um die hohe Zahl dieser Schüler kein Ende, und damit auch kein Ergebnis.


Falsch verstandene Freiheit

Wir leben in einer Zeit, in der zunehmend
Werte (PDF-Datei), Normen und Regeln für das menschliche Miteinander verloren gehen. Der Gesellschaft fehlen Visionen, die vom Großteil ihrer Mitglieder bewusst getragen und von ihnen mit Leben erfüllt werden. Eine steigende Zahl von Erwachsenen, wie auch Kinder und Jugendliche, gebrauchen den hohen Wert der Freiheit für sich falsch.
Viele meinen, sie könnten tun und lassen, was ihnen gefällt (Beispiel:
Alkoholmissbrauch (PDF_Datei)). Sie sehen das Leben deshalb nur als wunschgemäßes Vergnügen – da haben Anstrengung, intensive Lernarbeit, solidarisches Verhalten und Einordnung in eine Gruppe keinen Platz mehr. Der Wert der Arbeit und ihrer Ergebnisse unterliegt einer wachsenden Geringschätzung. Der glitzernde "Star" aus Film, Mode, Unterhaltung und Sport wird zur Ikone, er wird zum Maß aller Dinge.

Verlierer: vor allem die Jungs?

Mit steigender
Verarmung von Teilen der Bevölkerung mehren sich die Probleme bei Bildung und Erziehung in den Familien. Die elterlichen Vorbilder brechen weg oder versagen. Der "unfertige" junge Mensch muss sich zu früh selbständig in der ihn umgebenden Ellbogengesellschaft zurechtfinden, und scheitert dabei oft (allein etwa 7000 Straßenkinder leben in Deutschland).

Sind damit die Elternhäuser in der Pflicht? Im Land der jährlich rund 190.000
Ehescheidungen und damit einer Scheidungsquote von knapp 50 Prozent, der Allein-Erziehenden und der Familien, die ihren Kindern (2,6 Millionen Kinder leben in Armut) kein Frühstücksbrot mit in die Schule geben können, fallen die Väter immer öfters als die notwendige Leitfigur ihrer Söhne aus. Diese wiederum verändern dadurch häufig ihr soziales Verhalten ins Negative. Sie versuchen das fehlende "Alpha-Tier" durch Null-Bock, Aggression und Gewalt, Alkohol, Kriminalität, Desinteresse und Rückzug in eine eigene Welt zu kompensieren.
Bei Mädchen, die Gleiches im Elternhaus erfahren, zeigen sich die Auswirkungen weniger gravierend, denn sie identifizieren sich problemloser mit der ihnen erhalten gebliebenen weiblichen Bezugsperson, der Mutter. "Männer" identifizieren sich über Männer, ansonsten gelten sie als Weichei. Welcher Schüler möchte das schon?


Als in den 60'er Jahren der Kampf um die Gleichberechtigung der Frau durch die "EMMA – Bewegung" vorangetrieben wurde, suchte man im Bildungswesen vermehrt nach dem richtigen Weg des Lernens von Mädchen und Jungen. Zusammen, getrennt oder nur getrennt in einzelnen Phasen, war die große Frage. Begriffe wie Monoedukation, Koedukation und
reflexive Koedukation kamen auf und brachten nur den Erfolg, dass heute die Jungen als vermeintliche Verlierer der Schule dastehen.

Ist der steigende Frauenanteil unter der Lehrerschaft schuld?

Weshalb sie es sind, wäre verantwortungsvoll zu analysieren, denn die ersten Bildungspolitiker rufen prompt nach der Trennung der Geschlechter im Unterricht. So wolle man die Jungen "besser in den Griff bekommen", weil sich zielgerichteter auf ihre speziellen Anforderungen eingehen ließe. Man bewahre die Schule vor diesem Irrglauben! Beiderseitige Gleichberechtigung entwickelt sich und lebt nur in der Gemeinsamkeit, schließlich soll sie ja auch im späteren Leben funktionieren.

Da es die Institution Schule bis heute nicht verstanden hat, zur Gleichstellung von Mädchen und Jungen einen wirksamen Beitrag zu leisten, keimte sofort mit steigendem Frauenanteil unter der Lehrerschaft in der Öffentlichkeit der Verdacht auf, dass die Vielzahl der Lehrerinnen die Ursache für die "Jungen – Misere" sei. Passend dazu häufen sich bei Schulleitern und Elternvertretern die Beschwerden von Eltern über die Benachteiligung der männlichen Schüler. Obwohl heiß umstritten und von Wirtschaft und Eltern als ungünstig eingeschätzt, ist das Anwachsen der weiblichen Lehrerschaft nicht nur negativ zu sehen, denn ist es doch auch ein Merkmal von zunehmender Chancengleichheit im Bildungswesen.
Da es durch vielfältige Unterbrechungen im Berufsleben von Lehrerinnen zu Störungen in der Kontinuität des Unterrichtsablaufes kommt, was sich besonders bei jüngeren SchülerInnen pädagogisch negativ bemerkbar machen kann, gewinnt deshalb die Erhöhung der Anzahl männlicher Lehramtsbewerber an Bedeutung. Einer durchgehenden Feminisierung im allgemeinen Schulwesen könnte so gezielt entgegengearbeitet werden.

Die hohe Konzentration von Frauen im Grundschulbereich, ihre ausgeprägte Teilzeitbeschäftigung und ihre wenigen Führungspositionen sagen aber auch aus, dass sie nicht ansteigenden beruflichen Einfluss generell im Schulbetrieb gewonnen haben, sondern dass nur die Geschlechterreviere neu markiert wurden. Die Einführung einer Männerquote, wie sie Niedersachsens Schulminister Busemann 2003 forderte, würde daran nichts verändern.

Unterschiedliche Erwartungen

Je nach Geschlechterzugehörigkeit werden an die Kinder im Verlaufe ihrer Sozialisation bestimmte Erwartungen herangetragen. Bereits im Kindergarten sind davon erste Anfänge zu verzeichnen, die sich mit beginnendem Schulunterricht spürbar verstärken. Im
Gender-Regime der Schule (PDF-Datei) zeigen sich u. a. Arbeitsteilungen, ungleiche Machtverhältnisse und unterschiedliche Arten von Emotionalität und Beziehungen.

1991 stellte bereits die Frauenforscherin Dr. Ilse Brehmer die Frage, ob nicht "Schule im Patriarchat" gleichzeitig auch als "Schulung für das Patriarchat"
fungiert (PDF-Datei). Sie stellte außerdem fest, dass die Jungen privilegiert und die Mädchen diskriminiert seien.

Neuerdings meint man aber, dass die Schule Jungen eher benachteiligt. Spätestens seit PISA werden sie als Problemgruppe nicht mehr nur in der Fachwelt so gesehen. Im deutschen Sprachraum werden sie sogar als Bildungsverlierer bezeichnet, das englische Gleichnis spricht von "underachievement of boys".

Wer hat recht in der
Debatte? Besonders hat die These, dass Lehrerinnen entscheidend zur Benachteiligung der Jungen beitragen, Bildungsverantwortliche und Öffentlichkeit spürbar provoziert. Man unterschlägt dabei aber wichtige Interaktionen der Geschlechter und Generationen, so dass die Feststellung einfach zu oberflächlich erscheint und weiterer intensiver Forschungsarbeit bedarf.
Siegerinnen?


Wenn man meint, diese umstrittenen Sachverhalte beträfen nur die männlichen Jugendlichen, so irrt man. Obwohl die weiblichen Schüler heute von einigen Bildungspolitikern und Gruppierungen der Gesellschaft als die Sieger im Leistungswettstreit mit den Jungen überschwänglich gefeiert werden (statistisch bejahen Abschlussnoten und Aufstiegsberechtigungen diese Feststellung), ist die Frage erlaubt, weshalb diese vermeintliche Überlegenheit nicht im gesellschaftlichen Alltag ihren Niederschlag findet.

Die anfänglich erfolgreicheren Mädchen erlangen nach Schulabschluss weder bessere Berufseinstiegsmöglichkeiten, noch bedeutendere gesellschaftliche Positionen als die Jungen – die Lebenswirklichkeit bezeugt sogar das Gegenteil. Geht es um die gewerblich - technischen, traditionellen "Männerberufe", wie Kraftfahrzeug - Mechatroniker, Metallbauer, Mauerer, Tischler, Bäcker, Fleischer usw. sind die Mädchen trotz Lehrstellenüberangebotes immer die zweiten Sieger beim Erhalt eines Ausbildungsplatzes. Für den Großteil von ihnen liegt für diese Berufe außerdem immer noch kein Interesse vor.

Im dualen System findet man ihre
Mehrheit bei nur 10 von über 350 Ausbildungsberufen. Auch in ihren dominierenden Wunschberufen, sei es im Büro, in der Arztpraxis oder im Frisörgeschäft, finden sie nur schwer eine Lehrstelle. Hier ist das Lehrstellenangebot für die zu vielen Bewerberinnen einfach nicht ausreichend. Da bietet nur ein sehr guter Schulabschluss, besser noch das Abitur, die Chance für den Erhalt eines Ausbildungsvertrages. Über die Hälfte der nichtvermittelbaren LehrstellenbewerberInnen eines Jahrganges sind Mädchen. Von den erfolgreich ausgebildeten jungen Frauen werden mehr als die Hälfte vom Unternehmen jedoch nicht übernommen.

Das Alter von Mädchen und jungen Frauen hat einen wichtigen Einfluss auf ihre Haltung zu technisch - naturwissenschaftlichen Bereichen, da mit der Pubertät ihre Distanz zu als "männertypisch" geltenden Berufen zunimmt. Dieses Phänomen wird im
Artikel "Ingenieurin statt Germanistin und Tischlerin statt Frisörin?", herausgegeben vom Kompetenzzentrum Technik – Diversity - Chancengleichheit e.V., ausführlich beleuchtet.

Oft ist auch das
Einstellungsverhalten der Unternehmen an der geschlechtsspezifischen Segregation verantwortlich, da häufig männliche Bewerber den Vorrang bei der Auswahl bekommen. Die angestrebte Erhöhung des Frauenanteils in technischen Ausbildungsberufen unter Berücksichtigung des Gender Mainstreamings zeigte bisher wenig Erfolg. Auch die vielfältigen Maßnahmen im Rahmen des "Girls' Day" brachten bisher nur geringfügige Veränderungen der bestehenden Situation, so dass von einer verbesserten Chancengleichheit bei der Berufswahl nicht gesprochen werden kann.
Ab der 80er Jahre hat sich die Ausbildungsbeteiligung der jungen Frauen am dualen System signifikant erhöht, dennoch bleibt die geschlechtsspezifische berufliche Segregation bestehen. Auch intensivste Modernisierung der Ausbildungsberufe seit 1995 hat den Frauenanteil im dualen System nicht weiter steigern können.


"Voneinander abweichende Gefahrenbereiche"

Innerhalb der Gruppe von Jungen existieren bei den schulischen Leistungen große Streuungen. Außerdem haben sich die Mädchen verbessert, die Ergebnisse der Jungen hingegen stagnieren und erscheinen so in der öffentlichen Wahrnehmung als Verschlechterung. Sie veranlassten Epstein, Elwood, Hey und Maw deshalb den Schulalltag der männlichen Schüler einer
tiefgründigen Untersuchung (1998, PDF-Datei) zu unterziehen. Das Ergebnis lautet: Der Gender Gap wirkt nach wie vor und birgt für Mädchen wie für Jungen voneinander abweichende Gefahrenbereiche. Vorrangig die Jungen wollen dem daraus resultierenden sozialen Druck entfliehen und reagieren mit geringeren Lernleistungen.
Kinder von 12 Jahren an verfügen in ihrem Denken schon über ein recht gefestigtes Rollenstereotyp, so dass hier bereits ihr Berufswahlverhalten nur noch schwer beeinflussbar ist. Trotzdem sind die Eltern, Schule, Politik, Berufsberater und Medien gefordert an der Beseitigung der langjährig gewachsenen Rollenverständnisse mitzuarbeiten und gleichzeitig neue Perspektiven für alle SchülerInnen anzubieten.


Nach wie vor streben Jugendliche in typische Frauen- und Männerberufe. Der Frauenanteil in Bauberufen liegt bei etwa 2,5 Prozent, Männer als Kindergärtner hingegen finden sich bei weniger als 1 Prozent. Die von Männern dominierten Branchen, wie IT-Technik, Maschinenbau, Bauwesen, Schifffahrt, Energieversorgung u. a. bieten in der Regel eine höhere Entlohnung als z. B. der Dienstleistungssektor, das Krankenhauswesen oder der Handel, in denen Frauen dominant zu finden sind.

Entscheidend ist das Elternhaus

Viele ahnten oder wussten es schon lange, der Bildungserfolg scheint unabhängig von der Schulform bestimmt. Die Gesamtschule, von vielen gefordert, ist nicht von vornherein Garant für eine ausgeprägtere Bildungsgerechtigkeit gegenüber dem heute oft gescholtenen, gegliederten Schulsystem. Entscheidend ist das Elternhaus mit den ihm innewohnenden zahlreichen sozialen Bedingungen, der ethnischen Herkunft und dann erst das Geschlecht. Die Chancen eines Arbeiterkindes die Hochschulreife zu erlangen, sind gegenüber dem Kind aus gutbetuchtem Elternhaus etwa 12 mal geringer. Für ein reiches Land, wie es Deutschland noch immer ist, wahrlich kein Ruhmesblatt!

Der Staat und die Wirtschaft müssen Voraussetzungen schaffen, damit alle Familien über ein ausreichendes Arbeitseinkommen verfügen. Somit kann verhindert werden, dass es allein durch die Zugehörigkeit zu einer sozial schwachen Schicht schon frühzeitig zur Bildungsselektion der Kinder kommt.
Beginnt im Jahre 2008 ein Azubi seine Ausbildung, steht er dem Lehrbetrieb erst 2011 als Fachkraft zur Verfügung. Ein "Fachkräftepool" für die Unternehmen kann nur noch in den nächsten drei Jahren herangebildet werden. Ein Schritt in die richtige Richtung ist der "Pakt für Ausbildung und Fachkräfteentwicklung in Deutschland", der zusammen mit der Agentur für Arbeit einen "Kriterienkatalog für die Ausbildungsreife" vorlegte. Damit verfügen die Schulen und die Unternehmen über einen wichtigen Leitfaden zur Vermeidung fehlender Ausbildungsreife.

Ab dem Jahr 2009/2010 wird sich, bedingt durch die demographische Entwicklung, der Anteil der zur Verfügung stehenden LehrstellenbewerberInnen ohnehin noch weiter deutlich reduzieren. Spätestens hier wird deutlich, wie wichtig das Erreichen der Ausbildungsreife für alle angehenden Azubis ist. Hinzu kommt, dass im Zeitraum von 2008 bis 2015 für die Lehrämter des Sekundarbereichs II (berufliche Fächer) oder für die beruflichen Schulen jährlich um die 1300 Lehrkräfte
fehlen (PDF-Datei) werden. Alle Maßnahmen der letzten Zeit durch Politik, Bildung und Wirtschaft führten bisher weder in der vorberuflichen, noch in der beruflichen Ausbildung zu einer nachhaltigen Entspannung.

Die eingangs gestellte Frage, wer nun die wirklichen VerliererInnen unseres zu reformierenden Bildungsystems sind, ist einfach beantwortet. Es sind nicht vordergründig DIE Mädchen oder DIE Jungen – es ist unser Land und damit wir alle. Wollen wir den Wirtschaftsstandort Deutschland im globalen Rahmen erhalten und stärken, so darf "manches eben nicht mehr länger dauern", wie unsere Bundeskanzlerin vor kurzem zu einem Bildungsproblem Stellung bezog.

"Wohlfühl-Kuschel-Pädagogik geht Jungs gewaltig auf die Nerven"

[Spiegel, 05. April 2008]


BÖSE BUBEN

Hinter den Mädchen bleiben Jungen schulisch deutlich zurück. Sind sie Bildungsversager mit Gewaltneigung? In Kindergärten wie Schulen dominiere ein verhuscht-weibliches Klima, sagt Kinderpsychologe Wolfgang Bergmann im Interview - und sieht Jungs trotzdem im Vorteil.

SPIEGEL ONLINE: Herr Bergmann, warum stecken die Jungen in der Krise?

Wolfgang Bergmann: Das bestreite ich vehement.

SPIEGEL ONLINE: Aber die schulischen Leistungen legen das doch nahe: Jungen haben schlechtere Noten und brechen häufiger die Schule ab als Mädchen.

Bergmann: Da sehen Sie mal, wie verengt unser Blickfeld ist. Man kann aber Lebenserfolg glücklicherweise nicht nur an Schulnoten messen. Sonst hätten Sie in der Tat Recht.

SPIEGEL ONLINE: Dann ist also alles in Ordnung?

Bergmann: Überhaupt nicht. In Sachen Erziehung und Schule läuft es für die Jungen zurzeit wirklich schlecht. Hier hat sich eine Wohlfühl-Kuschel-Pädagogik eingeschlichen, die den kleinen Jungs gewaltig auf die Nerven geht.

SPIEGEL ONLINE: Weil in Kindergärten und Grundschule fast nur Frauen arbeiten?

Bergmann: Das hat sicher damit zu tun. Es geht aber mehr um diese generelle Antigewalt-, Antikörperlichkeit-, Antimännlichkeitserziehung. Auch die männlichen Pädagogen haben ja dieses seltsame Umhüllungs- und Friedensideal soweit übernommen, dass es schnurz ist, ob ein Mann oder eine Frau verantwortlich ist. Wenn heute im Kindergarten beim Ballspielen eine Fensterscheibe zu Bruch geht, wird doch sofort der Morgenkreis einberufen. Jungen haben heute kaum noch die Fähigkeit, sich selbst in ihrer Körperlichkeit, in ihrer männlichen Durchsetzungsfähigkeit kennenzulernen. Sie werden mit Teilen ihrer Männlichkeit überhaupt nicht mehr bekannt.

SPIEGEL ONLINE: Welche männlichen Eigenschaften oder Verhaltensweisen meinen Sie?

Bergmann: Es geht um die einfachsten Dinge: Wenn zwei Jungs im Kindergarten raufen, um die Hierarchie untereinander festzulegen, dann hat ein Pädagoge da nichts zu suchen. Jungs machen ihre Sozialisierungs-Erfahrungen anders. Übrigens: Wenn heute in Sachen Jugendgewalt bei Schlägereien noch hemmungslos zugetreten wird, wenn der andere schon am Boden liegt, hat das zum Teil auch damit zu tun, dass die Jungs gar nicht mehr wissen, was sie dem Gegenüber damit antun. Es fehlt ihnen an der eigenen körperlichen Erfahrung. Wenn ich hyperaktive Kinder oder jugendliche Computersüchtige habe, schicke ich sie reihenweise zu den Pfadfindern, weil dort noch das Erleben von Körperlichkeit möglich ist. Ich kann mich doch nur mit nach außen gewendeten Aktionen selbst als Körper erfahren. Erst dadurch entwickeln Jungs eine eigene Empfindsamkeit, die sie brauchen, um sich in den anderen hinein zu versetzen.

SPIEGEL ONLINE: Sollen etwa Eltern, Erzieher, Lehrer aggressive Jungs einfach prügeln lassen?

Bergmann: So lange es ungefährlich ist, unbedingt. Das ist Erlernen von sozialen Verhaltensweisen. Jungs sind schon im zarten Alter von zwei bis vier Jahren völlig anders als Mädchen. Sie müssen ihre Erfahrungen mit dem Raum um sie herum auch mit männlicher Wucht machen können. Wenn das blockiert wird, wird die kognitive und soziale Entwicklung eines Jungen gehemmt. Gleichzeitig werden sie dann eingehüllt in diese weibliche harmonische Lebenswelt, die ihnen unendlich auf den Keks geht. Im Grunde ist es ein Wunder, dass es noch so viele seelisch gesunde Jungen gibt.

SPIEGEL ONLINE: Wo sehen Sie Versäumnisse der Schulen?

Bergmann: Man müsste die Schulen und Kindergärten öffnen und Männer reinholen. Gar keine gelernten Pädagogen, die tun den Kindern meist ohnehin nicht so gut. Stattdessen Handwerker, Bildhauer, Männer mit Lebenserfahrung und einer starken Biografie, auch mit autoritären Zügen, an denen man sich orientieren kann. Jungs brauchen das. Sie lernen gegenständlicher, materialhafter. Schauen Sie doch nur, wie die am Hausmeister hängen, wenn das ein kinderlieber Mann ist. Die fahren voll auf diesen praktischen Typen ab.

SPIEGEL ONLINE: Das erklärt noch nicht, warum Jungen schulisch schlechter abschneiden.

Bergmann: Jungs müssen heute in der Schule Dinge tun, die sie überhaupt nicht können: alles, was ganz gleichmäßig und regelmäßig verläuft. Sie können dagegen sehr schnell in Bildwelten interagieren und reagieren. Im Visuellen sind die Jungen hochgradig effektiv. Das spielt aber in der Schule keine Rolle. Es wird von links nach rechts gelesen und dann wieder von vorn. Alles verläuft gleichmäßig: Stillsitzen und Zuhören. Die Jungs werden in dieser Lust von Ordnung schier verrückt. Deshalb lehnen sie dieses System dann einfach unwillkürlich ab. Und wenden sich anderen Dingen zu.

SPIEGEL ONLINE: Computerspielen zum Beispiel.

Bergmann: Gut, dass Sie das ansprechen. Das ist nämlich auch so eine Entwicklung, die völlig falsch verstanden wird. Schauen Sie sich doch mal die moderne Kultur an: Internet, globale Wirtschaft, Börsengeschehen, die ganze digital durchwirkte Gesellschaft - das ist eine reine Männerproduktion. Es gibt bei der Entwicklung des Internets und den digitalen Technologien keine bedeutenden weiblichen Anteile. Unsere Wirklichkeit besteht aus reinen Männerfantasien. Es ist nämlich gerade nicht so, dass die Gesellschaft die Männer an den Rand gedrängt hat, im Gegenteil: Was wir heute erleben, ist die Fortsetzung und Zementierung der Männerkultur mit digitalen Mitteln. Die Frauen sind nicht zufällig noch immer nicht in den Spitzenpositionen angekommen. Sie bewegen sich lediglich hervorragend in einem Bildungsideal, das gar nicht mehr zeitgemäß ist. Die Jungs sind da schon längst wieder weiter. Das wird die männliche Dominanz fortschreiben.

SPIEGEL ONLINE: Und das wäre Ihre Warnung an alle Frauen, die glauben, endlich am Ziel zu sein?

Bergmann: So ist es. Das Lesen und Schreiben, das die Mädchen nachweislich besser können, ist zutiefst verschieden vom Lesen und Schreiben und Interagieren im Internet. Für die Bewältigung, das schnelle Reagieren und die Selektierung der heutigen Medien- und Bilderflut, von den Börsen bis in andere digitale Vorgänge, dies alles lernen die kleinen Mädchen nicht. Sie lernen, sich in der Schule anzupassen. Sie erlernen Fähigkeiten, die man in einer Gesellschaft modernen Zuschnitts nicht mehr unbedingt braucht.

SPIEGEL ONLINE: Von solchen Entwicklungen um sich herum können kleine Jungen noch gar nichts wissen - wie können sie dann aus einem Erziehungssystem, wie Sie es beschreiben, ausscheren?

Bergmann: Das ist in der Tat faszinierend. Ich glaube, das ist kulturelles Menschheitserbe. Von den antiken Philosophen bis zur digitalen Revolution der Neuzeit, all diese fantastischen, Zeit und Raum überspringenden Welten, all das ist doch eine durchgängige Geschichte des männlichen Geistes. Und die Jungen von heute schließen sich sowohl biologisch wie mental daran an. Nur merkt das niemand. Das ist ein somatisch unbewusster Vorgang - eine lange Menschheitsgeschichte, die sich mit jeder Generation fortsetzt. Daran wird auch die propagandastärkste Emanzipation nichts ändern.

Das Interview führte Jochen Schönmann

College Confidential

[Time, Apr. 03, 2008]

By
NANCY GIBBS

Back in olden days--in 1974, to be exact--Mr. T. Harding Jones of the Concerned Alumni of Princeton lamented how "coeducation has ruined the mystique and the camaraderies that used to exist" on campus. Admitting girls to Princeton, he predicted, was "going to prove a very unfortunate thing."

I landed at college a few years later, at the very moment the number of female undergraduates nationally reached parity with that of men--though my school was still 3-to-2 male. Like my peers, I suspect, for every pterodactyl who thought I had no business being there, I found three gentle mentors who smoothed the way.


But a gender gap has reopened: if girls were once excluded because they somehow weren't good enough, they now are rejected because they're too good. Or at least they are so good, compared with boys, that admissions committees at some private colleges have problems managing a balanced freshman class. Roughly 58% of undergraduates nationally are female, and the girl-boy ratio will probably tip past 60-40 in a few years. The divide is even worse for black males, who are outnumbered on campus by black females 2 to 1.

While educators debate whether there is a "boy crisis" that warrants a wholesale change in how to teach, colleges are quietly stripping the pastels from brochures and launching Xbox tournaments to try to close the gap in the quality and quantity of boys applying. "It's a gross generalization that slacker boys get in over high-performing girls," says Jennifer Delahunty, dean of admissions at Kenyon College, "but developmentally, girls bring more to the table than boys, and the disparity has gotten greater in recent years."

Of course, admitting this is taboo, as Delahunty learned two years ago. She was in marathon committee meetings, stacking glorious girls on the waiting list while less accomplished boys wiggled through, when she got an e-mail informing her that her own daughter had been wait-listed. The experience inspired her to write a confessional Op-Ed, "To All the Girls I've Rejected," for the New York Times, responses to which lit up her inbox. "It pissed off the feminists and the misogynists--I got both sides of the spectrum," she told me. "The misogynists said women already have too many advantages. And the feminists said, How dare you not treat women like men." But what most amazed her was the reaction of young women: by and large, they assumed this is just how things work. "Why aren't they marching in the streets? That's the part that slays me," Delahunty says. "It isn't fair, and young women should be saying something about it not being fair."

But when it comes to private-college admissions, the law is murky, the process opaque, the needs of the institution primary. This includes ensuring that the freshman class is not 70-30 female, because that makes the school less attractive to male and female applicants alike. U.S. News & World Report found that the admissions rate of men at the College of William and Mary, for example, was an average of 12 percentage points higher than that of women--because, as the admissions director memorably told the magazine, "even women who enroll ... expect to see men on campus. It's not the College of Mary and Mary; it's the College of William and Mary."

tend to win more honors, join more clubs, do more volunteer work. "We sit and talk about why no men are applying for leadership roles," says Jason Zelesky, associate dean of students at Clark University in Massachusetts, which is 60-40 female. "Do we need to concentrate more on traditional masculine words--'Be a leader on campus,' as opposed to 'Come join our team'?" He's launching a "men helping men" support program to help boys adjust to their minority status.

I wonder if there's a price boys pay for the "soft bigotry of low expectations." The college deans I talked to worry that there is some message boys are not receiving, role models they are missing, that speaks to the importance of an education both broad and deep. "I found it harder to talk to guys in interviews, even after 40 years," says Haverford dean Greg Kannerstein, "because they seem narrower in their interests than the women." He wonders if schools and parents have wrapped boys in cotton, focused on "support" at the expense of accountability. "For a long time, guys were left on their own, which was not so great either," he says. "Now maybe we're shielding them a little too much." That would be the crowning irony, if it turns out that girls emerge stronger somehow from having the game rigged against them.

Nachrichten aus dem Ressort Junge Leute aus Ihrer Zeitung

Starke Kerle in der Krise

Moderne Männer leiden unter Identitätsproblemen / Macho oder Weichei? / Jungen fehlen männliche Vorbilder

[Wiesbadenier Kurier, 02.04.2008]

WIESBADEN Vielleicht ist es Euch aufgefallen: Die letzte Jule-Ausgabe war sehr frauenlastig. Höchste Zeit also für eine echte Männerseite! Doch was ist heutzutage überhaupt ein echter Mann? Das "starke" Geschlecht ist in einer Identitätskrise, irgendwo zwischen Macho und Weichei.

Von
Felix Hooß


Früher war doch alles viel einfacher. Manchmal braucht man sich nur die alten Hollywood-Filme anzugucken: "Ich schau dir in die Augen, Kleines!" - Sie das zarte, schmachtende Wesen, er der harte, kernige Kerl zum Anlehnen. Die Rollen waren noch klar verteilt. Sicher war auch damals nicht alles perfekt (Humphrey Bogart musste in dem Film "Casablanca", aus dem die berühmte Szene stammt, angeblich auf eine Holzkiste steigen, um für die entsprechenden Größenverhältnisse zu sorgen), aber die Emanzipation hat uns Männern dann doch endgültig den Rest gegeben.

Heute gibt es kaum noch Gebiete, auf denen wir echten Kerle unsere ehemalige Vormachtstellung noch behaupten könnten. Die Frauen werden sogar Fußball-Weltmeister und Deutschland wird - was wohl auch sonst - von einer Frau regiert. Wir sitzen echt in der Bredouille, Jungs! Das wirklich Schlimme ist aber: Bereits in der Schule wird überdeutlich, wie sehr uns die holde Weiblichkeit abgehängt hat. Während die Herren der Schöpfung hier scheinbar nicht mehr klarkommen und häufig schon in der Grundschule erhebliche Defizite aufweisen, werden sie links und rechts von ambitionierten Mädels überholt.

Der Hamburger Lehrer Frank Beuster (siehe Interview), der im Unterricht selbst den gravierenden "Verfall" bei den Jungen beobachten konnte, warnt in seinem 2006 erschienen Buch "Die Jungen-Katastrophe": "Das bisher allgemein als stark geltende männliche Geschlecht zeigt Schwächen, braucht zunehmend Hilfe. Dies wird besonders an den Jungen immer deutlicher." Jungen und Männer kommen mit den Herausforderungen immer schlechter zurecht, scheinen überfordert mit Dingen des alltäglichen Lebens - "Alltagstaugenichtse" nennt Beuster sie an einer Stelle in seinem Buch. Kein Wunder, dass unsere Hälfte der Schöpfung in allen negativen Statistiken führt: Kriminalität, Gewalt, Drogen, Alkohol und Selbstmord - in all diesen Kategorien sind wir Typen einsame Spitze. Wie sagt Tyler Durden alias Brad Pitt in "Fight Club:" "Wir sind die Zweitgeborenen der Geschichte, Leute - Männer ohne Zweck, ohne Ziel."

Man(n) muss sich ja als Konsequenz nicht gleich wie in dem Film auf die Fresse hauen, aber eine gewisse Identitätskrise beim "starken" Geschlecht ist doch offensichtlich. Machotum scheint "out", klassische männliche Werte spielen in einer Gesellschaft, in der immer mehr die Frauen das Sagen haben, eine immer kleinere Rolle. Aber muss man deswegen zum Weichei mutieren? Was wird von uns gefordert, von der Gesellschaft und insbesondere von den Frauen? Klar finden unsere Liebsten es toll, wenn wir Kochen und Wäschewaschen können und später vielleicht sogar mal Vaterschaftsurlaub nehmen, um uns um den Nachwuchs zu kümmern, aber sie stehen auch irgendwie auf den animalisch schwitzenden Klempner, der das Wort "Gleichberechtigung" bestimmt nur vom Hörensagen kennt.

Es fehlt Jungen und Männern an Orientierung, und das liegt nicht nur an den sich verändernden gesellschaftlichen Rahmenbedingungen. Viele Jungen wachsen alleine bei ihren Müttern auf, erleben in den meist durchweg weiblich besetzten Kindergärten und Grundschulen und oft bis in die Mittelstufe hinein kein einziges wirkliches männliches Vorbild. Väter, die ihrem Nachwuchs Werte vermitteln, sie auf dem Weg zum richtigen Mannsein begleiten könnten, sind häufig abwesend - wenn nicht familiär dann oftmals berufsbedingt. Buchautor Frank Beuster fordert im Gespräch mit der Jule-Redaktion, dass an ihre Stelle dann eben "andere Männer treten müssen, die diese Funktion übernehmen". Diese sollten als Mentoren, als Paten auftreten, "Trainer, Lehrer - Personen, die stark genug sind, um ein funktionierendes Persönlichkeitsbild abzugeben", so Beuster.

Der Mann von heute, es gibt ihn sicher nicht als Standardmodell. Er muss sich neuen gesellschaftlichen Herausforderungen stellen, ursprüngliche Eigenschaften und ganz neue Qualitäten vereinen. Männer, die sowohl von ihrer männlichen als auch von ihrer weiblichen Seite profitieren, wurden in den Medien als "Metrosexuelle" gehypt. Typen, wie David Beckham, der auch schon mal die Unterwäsche seiner Frau trägt. Aber den finden die Frauen ja auch irgendwie heiß. Es ist schon schwer, ein Mann zu sein.


Geschlechtertrennung im Unterricht hilft den Schülern

[Die Tagespost, 03.04.2008]

Marie-Theres Kastner MdL (CDU), Bundesvorsitzende der katholischen Elternschaft Deutschlands, über die Pädagogik des Lernens

„Mädchen lernen anders – Jungen auch“ hat die Katholische Elternschaft Deutschlands (KED) beobachtet und sich deshalb auf ihrem diesjährigen Jahreskongress in Augsburg auf die Suche nach der „Geschlechtergerechtigkeit als pädagogisches Leitkriterium“ begeben. Über die Ergebnisse der Tagung sprach Achim Hermes mit Marie-Theres Kastner MdL (CDU), Vorsitzenden der Katholischen Elternschaft Deutschlands und Mitglied des nordrhein-westfälischen Landtags.


Was ist heute noch vom koedukativen Unterricht zu halten?

Lange Zeit haben Pädagogen und Eltern das hohe Lied des koedukativen Unterrichts gesungen. Seit wenigen Jahren gibt es ernst zu nehmende Untersuchungen, die zumindest in ausgewählten Fächern die Trennung von Jungen und Mädchen empfehlen.

Was eigentlich ist das Problem?

Jungen lesen weniger, bleiben öfter sitzen, sie brechen öfter die Schule ab, sie landen häufiger auf Förderschulen und unter ihnen sind mehr, die keinen Hauptschulabschluss erreichen. Mädchen kommen häufiger zum Abitur als Jungen, sie erhalten mehr Ausbildungsstellen, ihre Arbeitslosenquote ist geringer. Kurz: Die Jungen sind die Bildungsverlierer unseres Schulsystems. Das ist die eine Seite des Problems. Die andere Seite ist, dass sich die besseren Abschlüsse der Mädchen nicht adäquat in ihren späteren beruflichen Positionen widerspiegeln. Daher begründet sich dann, warum es an den Universitäten bis heute klassische von Jungen und Männern dominierte Fächer gibt wie zum Beispiel Ingenieurwissenschaften, ebenso wie es klassische, von Mädchen und Frauen dominierte Fächer gibt wie zum Beispiel das Lehramtsstudium für Grundschulen. Dies hat auch etwas mit der Form des Unterrichts zu tun. Der ist oft noch wenig praxisbezogen, er ist eher theoretisch und wird offenbar als langweilig empfunden. Das betrifft insbesondere die Naturwissenschaften. Gleichzeitig nimmt der Unterricht zu wenig auf die spezifischen Lernbedingungen von Jungen und Mädchen Rücksicht. Wir haben auf der Tagung zum Beispiel einen Workshop mit zwei Lehrerinnen organisiert, sehr erfolgreiche Pädagoginnen, von denen die eine ein Mathematikbuch nur für Mädchen herausgegeben hat. Damit hat sie großen Erfolg. Und sie zeigt damit, dass Mädchen in Naturwissenschaften sehr erfolgreich sein können. Fazit: Es reicht nicht, wenn man allen das gleiche beibringt. Man nivelliert, anstatt die Begabungen individuell zu fördern. Das Ergebnis spiegelt sich dann in der vorwiegend traditionellen Wahl der Universitätsfächer oder Ausbildungsberufe wider.

Warum beschäftigt sich die Katholische Elternschaft Deutschlands mit einem solchen Thema?

Diese Problematik trifft alle Schulen gleichermaßen. Damit trifft sie auch alle Eltern gleichermaßen. Darüber haben die knapp 100 Teilnehmerinnen und Teilnehmer der Tagung sehr engagiert diskutiert. Schule hat unseres Erachtens dann Erfolg, wenn die Schülerinnen und Schüler als Geschöpf Gottes in ihrer Ganzheit akzeptiert und gefördert werden. Das ist unser spezifischer Ansatz als Katholische Elternschaft Deutschlands. Und diesen Ansatz wollen wir unter die Eltern und in die Schulen tragen.

Welche Schlussfolgerungen ziehen Sie daraus?

Zum einen müssen wir in einer echten Erziehungspartnerschaft mit unseren Schulen ins Gespräch kommen, damit sie sich überlegen, wie sie Jungen und Mädchen mehr gerecht werden, zum Beispiel indem sie phasenweise Unterricht nur für Mädchen und eben nur für Jungen einführen. Das ist kein antiquiertes Denken, sondern das ist die Schlussfolgerung aus unserer diesjährigen Tagung. Gleichzeitig müssen unsere Schulen dafür sorgen, dass die Kinder individuell gefördert werden. Die Schulen in unserem Land, die ja vielfach, so wie in Nordrhein-Westfalen oder in Bayern, als eigenverantwortliche Schulen oder selbstständige Schulen angelegt sind, müssen die individuelle Förderung ihrer Jungen und Mädchen viel stärker als den Markenkern oder als das Profil ihrer Schule erkennen und herausarbeiten. Dies wird übrigens in Zeiten sinkender Schülerzahlen auch immer wichtiger für die Schulen selber. Sie müssen erkennen, dass sie nur überleben können, wenn sie ein eigenes und unverwechselbares Profil haben. Und was kann es für ein schöneres Profil, für einen Ort der Bildung und Erziehung geben als die Erkenntnis: Wir geben unseren Schülerinnen und Schülern die bestmögliche Lernkompetenz, die best mögliche, ihren individuellen Begabungen entsprechende Bildung mit auf den Weg?

Wie wird das jetzt umgesetzt, was sind die nächsten Schritte?

Die Ergebnisse dieser Tagung müssen wir als katholische Eltern nun in unsere Heimatgemeinden tragen. Wir müssen sie in die Politik der Bundesländer und in die Politik der Kommunen als Schulträger tragen. Und wir müssen sie an die Schulen vor Ort und zu den Eltern tragen. Dabei werden wir viel Überzeugungsarbeit leisten müssen. Doch das tun wir als katholische Eltern in Deutschland unter dem Motto „Eltermitwirkung macht Schule“ schon seit mehr als 40 Jahren. In dieser Zeit haben wir vor allem eine Erfahrung gemacht: Starke Eltern haben starke Kinder. Deshalb haben wir immer den Mut und das Bekenntnis der Eltern zur christlichen (Werte-)Erziehung ihrer Kinder gefördert und gefordert. Das wird auch unsere prioritäre Verpflichtung in der Zukunft als katholische Eltern sein und bleiben.

El 50,8% de les persones que treballen en ciència i tecnologia són dones

[Recercat, 27/03/2008]


Dels 58,7 milions de persones ocupades en el sector de la ciència i la tecnologia que hi ha a la Unió Europea, 29,7 milions són dones, és a dir, el 50,8%. Aquesta és una de les conclusions principals d'un nou estudi d'Eurostat, amb dades de l'any 2006. L'Estat espanyol, amb un 48,3%, està per sota de la mitjana.


Per sectors d'activitat, la gran majoria de les dones ocupades en ciència i tecnologia a la Unió Europea, gairebé 27 milions, treballen en els serveis, mentre que només prop de 2 milions ho fan en el sector industrial. L'informe indica també que les dones tenen més èxit que els homes a l'hora de trobar un lloc de treball d'acord amb la seva qualificació, ja que el 48% de les treballadores amb estudis superiors van ser contractades com a professionals o tècniques, enfront d'un 43% en el cas dels homes. Més científiques a l'Europa de l'Est Per estats, els de l'Europa de l'Est presenten la proporció més gran de treballadores científiques. Lituània, amb un 72%, encapçala la llista, seguit d'Estònia (69,7%), Letònia (64,8%), Bulgària (62,4%), Polònia (61,1%) i Hongria (60,5%). Hi ha quinze estats que superen la mitjana de la UE, però no ho fa l'Estat espanyol (48,3%), que té els seus índexs més baixos d'ocupació femenina a Madrid, Andalusia i a la regió estadística NUT-1 del Nord-est: Catalunya, País Valencià i Illes Balears. A la cua de la UE, el país amb el menor percentatge de dones científiques és Malta (40%). D'altra banda, si s'analitza la distribució per edats de les dones que treballen en ciència i tecnologia a cada estat, Malta és el país de la UE en què les dones tenen la mitjana d'edat més jove. Aquesta dada es pot interpretar com un canvi de comportament social que faria que en els propers anys les dades de Malta convergissin amb les del conjunt de la UE. Aquest comportament és generalitzable a bona part dels països amb índexs d'ocupació de dones en el sector de ciència i tecnologia per sota de la mitjana de la Unió.


Enllaços:
Informe Women employed in science and technology
Proposta de resolució del Parlament europeu sobre dones i ciència (en fase de projecte)