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Girls believe they are better than boys by the age of four


[Parenta, september 2010] Girls believe they are cleverer, better-behaved and try harder than boys at school from a very young age, new research has shown.

Such opinions are present from at least the time that girls are in their reception year, at the age of four or five, and persist throughout primary school.

Moreover, by the age of eight, boys appear to agree with their classmates, believing that girls are more likely to have what might be deemed the right qualities to do well at school. Children of both sexes also think that, in general, adults believe girls do better at school than boys.

The research, based on detailed questioning of 238 children in two Kent primary schools, was presented at the British Educational Research Association (BERA) conference on Thursday 2 September. It underlines the difficulties that teachers and educationists may face in trying to improve the performance of boys, who lag behind girls on average in most subjects throughout school.

Previous research has suggested that children’s beliefs about what is expected of them can create a “self-fulfilling prophecy”, as girls are perceived to be more likely to do well, then do so, and then expectations as to girls’ future performance are heightened.

Bonny Hartley, of the University of Kent, who presented the research, said: “By seven or eight years old, children of both genders believe that boys are less focused, able, and successful than girls – and think that adults endorse this stereotype.

“There are signs that these expectations have the potential to become self-fulfilling in influencing children’s actual conduct and achievement.”

The research involved presenting children, aged between four and 10, with a series of statements or “scenarios” such as “This child is really clever”; “This child always finishes their work” and “The teacher is taking the register in class and this child sits very quietly, waiting for their name to be called out”.

The children were then asked to point to a picture, in silhouette, of a boy or of a girl to say whether they thought the questioner was talking about a boy or girl.

On average, girls of reception age right through to year five said girls were cleverer, performed better, had better self-control/focus and were better behaved/more respectful. Boys in reception, year one and year two gave answers which were equally split between favouring boys and girls, but by year 3 their beliefs were in line with those of the girls.

Children were also asked to point at either picture in answer to a series of more direct questions such as “Who do you think are cleverer?”, or “Who are better behaved”? The results were broadly similar to those found through the “scenario” statements.

Ms Hartley also presented outline details of an investigation she carried out with 140 children in three Kent primary schools on how gender-related expectations of their performance might affect how they did in tests.

Children were assigned to two groups, with one told that boys do not perform as well as girls, and the other not told this. They were then tested in maths, reading and writing. Boys in the first group performed significantly worse than those in the second, while girls’ overall performance was similar in both groups.

Ms Hartley says the research supported claims that boys’ relatively poor performance nationally could be explained in part by lower expectations.
In the dissertation paper she completed for her Master’s, which formed the basis of the BERA presentation, Ms Hartley suggests changes to what goes on in schools that could help to break the cycle of lower expectations of boys.

Adults should think carefully before using phrases such as “silly boys”, “school boy pranks” and “why can’t you sit nicely like the girls?”, she argues, while schools should also address the policy of seating pupils in ability groups, which would tend to see more girls sitting on “higher achieving” tables.

Do you notice a difference in the way girls act towards boys or treat a child differently dependant on gender? Leave your comments below to join the discussion!

Source: University of Kent

Mixité à l'école : la fin d'un dogme [FR]


[Le Figaro, 14/09/2010]


Les effets pervers de la cohabitation filles-garçons sont mis en avant par des travaux de sociologues. Des expériences de séparation sont menées dans les autres pays développés, mais en France, la mixité est une valeur aussi ancrée que la laïcité.

Elles sont trois filles, assises sur la balustrade, devant le portail de leur lycée parisien. Jean serré, bouche maquillée. Ultraféminines. «S'il n'y avait pas de mecs? On y penserait encore plus, lance Julie avec un rire provocateur. Et puis entre filles, c'est supermesquin: jalousies, commérages…» Mais à côté d'elle, Mylène tempère: «En fait, ce serait peut-être moins dur. Les filles moches, ou celles qui ne sont pas populaires, ça doit être très violent pour elles, le regard des garçons.» Et la troisième de conclure, philosophe: «Ça dépend ce que tu cherches au lycée. Si tu veux bosser, c'est sûr que c'est mieux de pas être trop distrait par le reste. » Julie et ses copines ont du mal à imaginer ces temps lointains et barbares où filles et garçons vivaient séparés. Elles ne savent même pas que c'est une revendication de mixité dans la cité universitaire de Nanterre qui finit par embraser le printemps 1968. La mixité est pour elles une évidence. Comme elle le fut longtemps en France, depuis que la loi Haby la rendit obligatoire en 1975, faisant d'elle un élément aussi important que la laïcité dans l'édifice républicain français.

Mais la plus lumineuse des évidences finit un jour par être mise en question. Et la mixité ne fait pas exception. Quand la très sérieuse sociologue Marie Duru-Bellat, auteur d'ouvrages vantés par l'ensemble des tenants du progressisme scolaire, et insoupçonnable de dérive réactionnaire, publie cet été dans la revue de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) un article intitulé «Ce que la mixité fait aux élèves», le débat, très vite, s'anime. D'autant que la Revue française de pédagogie s'apprête à publier à son tour, sous la direction de la même chercheuse, un numéro consacré à ce sujet.


Meilleurs résultats pour les filles

Avant cela, toute remise en cause, et même toute interrogation sur les effets de la mixité, semblait intolérable. Michel Fize, auteur en 2003 des Pièges de la mixité scolaire (Presses de la Renaissance) en a subi les conséquences. Depuis, son argumentation a pourtant fait florès: toutes les études le prouvent, les filles obtiennent de meilleurs résultats à l'école, toutes catégories sociales confondues -même si les écarts se creusent au fur et à mesure que l'on descend dans l'échelle sociale- mais elles ont une moindre estime d'elles-mêmes que les garçons, se perçoivent comme moins brillantes, et s'orientent majoritairement vers des filières peu valorisées. «Tous les professeurs vous le diront, remarque François Portzer, professeur d'histoire-géographie, les filles sont moins dans une attitude d'opposition contre le système. Il faut dire que les images de réalisation de la virilité qu'on offre aux garçons passent par le foot, pas par l'école.» Résultat, des garçons plus turbulents, et des professeurs qui leur accordent 56% de leur temps, contre 44% aux filles.

Pire, certains s'inquiètent de l'effet potentiellement délétère de la mixité scolaire sur les garçons. «Il faut arrêter de croire que les enfants sont des anges asexués, proteste Jean-Louis Auduc, directeur adjoint de l'IUFM de Créteil et auteur de Sauvons les garçons! (Descartes & Cie, 2009). Dès l'apprentissage de la lecture, on voit que les filles s'en sortent mieux. Parce que l'apprentissage se décompose en différents moments, énoncé, exécution, vérification, correction et finition. Or les petites filles apprennent très tôt à exécuter des tâches, comme aider à mettre la table… Elles ont intégré ce processus. Les garçons, surtout dans les milieux populaires, sont souvent élevés comme des petits rois et ne sont donc pas préparés au métier d'élève. Au moment de la découverte de la différence des sexes, vers 5-6 ans, le garçon est tenté d'en conclure que l'école est faite pour les filles.» À cette différence culturelle, on peut ajouter une différence naturelle, celle d'une puberté plus précoce chez les filles, qui peut, à l'adolescence, perturber certains garçons.

«En 2003, se souvient Michel Fize, j'avais été conspué parce que j'avais écrit qu'il y a des différences physiologiques entre filles et garçons, et qu'on pouvait en tenir compte à certains moments du développement. Mais de toute façon, la donne a changé.» Car beaucoup l'ignorent, mais depuis 2008, la mixité n'est plus obligatoire en France. La retranscription d'une directive européenne sur les discriminations avait permis d'introduire dans la loi l'autorisation d'aménagements de la mixité pour certains enseignements.

La loi du 15 mai 2008 a ému les défenseurs de l'égalité homme-femme car elle coïncidait avec des revendications de groupes religieux pour revenir sur ce principe fondamental de l'organisation de l'école. C'est encore cette crainte qui limite la réflexion sur la question. Et qui fait de la France une exception puisque les écoles non mixtes ont fait l'objet, dans les années 2000 d'expériences diverses aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, ou en Grande-Bretagne. Aux États-Unis, c'est George Bush qui avait autorisé ces expériences dont les résultats ont été jugés très positifs pour les filles issues des minorités. Encore ces jeunes filles étaient-elles toutes volontaires, ce qui fausse l'évaluation. Mais la revendication émanait autant de féministes radicales voulant sortir les filles des déterminismes sexués que d'extrémistes religieux. En Allemagne, où il s'agissait de développer des enseignements non mixtes, en sciences physiques ou en informatique, les résultats étaient très positifs pour les filles, même si leur réinsertion dans des classes normales, où elles se heurtaient à des stéréotypes renforcés, était difficile.

En France, où n'existe pas la tradition anglo-saxonne de séparation des sexes dans l'espace social, seul le privé hors contrat développe, de façon très marginale, des classes non mixtes. Dans l'enseignement catholique sous contrat, où la non-mixité est peu à peu devenue rare, on se veut prudent. Pour Claude Berruer, secrétaire général adjoint de l'enseignement catholique, «il faut avoir conscience que la mixité ne contribue pas forcément à une égale dignité garçon-fille. Mais un retour en arrière ne serait pas la solution. Bien sûr, nous avons des familles, notamment musulmanes, qui expriment des réserves et mettent le doigt sur des façons de vivre la mixité qui ne respectent pas la pudeur. On se désole du machisme, mais il faut réfléchir sur ce qu'on donne à voir du rapport au corps dans nos sociétés.» Et de fait, les quelques classes non mixtes de l'enseignement privé sous contrat sont plébiscitées.

Respecter la sensibilité des adolescents

Ainsi, le célèbre établissement Saint-Jean-de-Passy, dans le XVIe arrondissement de Paris, ancien lycée de garçons, s'est ouvert aux filles pour le primaire, puis pour le collège et le lycée. Mais le choix a été fait, au collège, de conserver des classes non mixtes. «Nous avons toujours pensé qu'il y avait une complémentarité des sexes, plaide Marie-Odile Idrac, qui dirige l'établissement depuis un an. Nous aménageons de longs moments de mixité, pendant les repas, les récréations, mais nous avons voulu développer une approche originale, respectant la sensibilité des adolescents.» Et dans les examens qui sont mixtes, les filles s'en sortent avec en moyenne deux points de plus que les garçons.

Au collège Stanislas, dans le VIe arrondissement, on laisse le choix aux élèves. Philippe, dont le fils est entré cette année en 4e, raconte: «Dans son ancien collège, Clément était classé “intello”. Il était harcelé par des garçons, souvent poussés par des filles plus mûres qu'ils voulaient impressionner. Mais à Stanislas, il est finalement dans une classe mixte, et cela ne pose aucun problème. Pour une raison simple: tout le monde est là pour travailler, pour apprendre. Garçons et filles jouent le jeu parce qu'ils savent que sinon, ils sont virés.»

De l'autre côté de l'échelle sociale, Mourad Rebrab, professeur à Belfort, observe lui aussi que les problèmes liés à la mixité révèlent surtout des carences de l'école. «Les filles sont en moyenne meilleures, mais elles sont plus fragiles. On en voit qui basculent et deviennent ingérables à la suite de problèmes familiaux graves, parce que personne n'est là pour les écouter. Chez elles, elles n'existent pas. On n'a pas de solution, on les exclut parce que le collège unique ne sait pas prendre en charge les élèves déviants.» Les garçons, eux, s'enfoncent dans l'échec et dans la frustration. Les filles ont gagné le droit d'être instruites au moment où l'école renonçait à la transmission au profit de nouvelles pédagogies. Mieux préparées à une absence de cadre, elles s'en tirent mieux, mais au prix de relations dégradées et violentes avec les garçons.

Jungen - das neue schwache Geschlecht?

[Deutsche Welle, 10.09.2010]

Sie machen die schlechteren Schulabschlüsse und schaffen es seltener auf die Universität. Offensichtlich werden Jungen im deutschen Bildungssystem gegenüber den Mädchen benachteiligt.


Alle größeren Bildungsstudien der vergangenen Jahre belegen eine Diskriminierung der Jungen. Sie lesen schlechter als Mädchen, sind ab der achten Klasse schlechter in Mathematik, erhalten seltener eine Gymnasialempfehlung, landen häufiger auf Förder- und Hauptschulen. Während 36 Prozent der Mädchen in Deutschland Abitur machen, sind es nur 28 Prozent der Jungen. Auch der Aktionsrat Bildung, ein Expertengremium, spricht von einer eklatanten Benachteiligung von Jungen im Bildungssystem.


Was sind die Ursachen? Warum kommen Mädchen im deutschen Bildungssystem besser klar? Und wie könnten Jungen stärker gefördert werden? Unser Thema in Journal Extra.


Moderation: Günther Birkenstock


Redaktion: Nils Naumann

"Männer als Vorbilder"

[Stuttgarter Zeitung, 27.08.2010 ]

Stuttgart - Mit Jungen wird hilflos umgegangen, sagt die FDP-Politikerin Miriam Gruß. Deshalb zeigen sie oft Schwächen.

Frau Gruß, die Koalition will eine "eigenständige Jungen- und Männerpolitik" entwickeln. Bis jetzt hört man wenig davon.
Jungs sind oft Bildungsverlierer, und das wollen wir ändern. Bildung beginnt im frühen Kindesalter. Deshalb bereiten wir diesen Sommer einen gemeinsamen Antrag der Koalitionsfraktionen vor, der die Qualität der frühkindlichen Bildung verbessern soll. Im Herbst wird er vorgelegt.
Die soziale Herkunft stigmatisiert, und Frauen werden im Job schlechter bezahlt und in Führungspositionen selten gesehen. Weshalb muss man die Jungen- und Männerpolitik intensivieren?
Leider ist es so, dass gerade in Deutschland ein Zusammenhang besteht zwischen sozialer Herkunft und Bildungserfolg. Aber wer sagt denn, dass wir uns darum nicht mehr kümmern? Auch das Thema Gleichberechtigung von Frauen soll nicht vernachlässigt werden. Aber die Jungen muss man gleichwohl verstärkt in den Blick nehmen, weil wir feststellen, dass ihre spezifischen Potenziale nicht ausreichend im Bildungssystem gefördert werden. Mädchen lesen sehr viel besser. Mädchen werden in der Regel schneller schulreif. Wir stellen fest, dass Mädchen mit persönlichem Versagen leichter umgehen, Jungen reagieren mit Frust. Der Anteil von Jungen, die eine höhere Schullaufbahn einschlagen, ist geringer. Die Mehrheit der Studierenden ist weiblich. Das kehrt sich erst um, wenn sich für Frauen die Kinderfrage stellt.
Vielleicht werden Jungen gar nicht benachteiligt, vielleicht sind sie, zugespitzt formuliert, nur dümmer und fauler als Mädchen?
Das ist Unsinn. Jungs werden oft nicht entsprechend ihren Fähigkeiten gefördert. Es ist so, dass Jungen und Mädchen unterschiedliche Herangehensweisen haben. Jungen sind oft rabaukiger, lauter, haben andere Spielformen als Mädchen.
Was brauchen Jungen, um Tritt zu fassen?
Der Bund ist da nicht in erster Linie zuständig. Bildung ist Ländersache, und deshalb brauchen wir eine Zusammenarbeit mit den Länderministerien. Wir müssen geschlechtsspezifische Unterrichtsmethoden entwickeln, die traditionelle Geschlechterrollen und Stereotypen infrage stellen. Wir brauchen Fortbildung für Erzieher und Lehrer, um auf die Bedürfnisse beider Geschlechter einzugehen. Außerdem müssen wir das Lesen der Jungen gezielt fördern. Wir brauchen einen höheren Anteil von Männern in pädagogischen Berufen, die auf ihre Geschlechtsgenossen adäquat eingehen können.
Wie wollen Sie Männer motivieren?
Das Missverhältnis liegt zum Teil an der schlechten Bezahlung. Ich bedaure das, denn die Erzieherinnen und Erzieher gehen täglich mit unseren Kindern, also mit der Zukunft Deutschlands, um. Also müssen wir mit einer besseren Ausbildung und einer adäquaten Bezahlung Anreize setzen. Es muss aber auch der Stigmatisierung, der Ausgrenzung von Männern, die sich solche Berufe aussuchen, entgegengewirkt werden. Das traditionelle Denken verortet einen Mann eben eher in einer Polizeistation als in der Krabbelgruppe. Das muss sich ändern. Wir brauchen Männer in Schulen und Kindergärten.
Es gibt kaum Beweise dafür, dass der Bildungsrückstand von Jungen auf die Vormacht von Frauen in pädagogischen Berufen zurückzuführen ist. Manche sprechen von einem Modethema. Ist es das?
Nein. Es spricht viel dafür, dass es einen Zusammenhang zwischen dem Bildungsrückstand von Jungs und dem Fehlen von männlichen Vorbildern gibt. Mit verhaltensauffälligeren Jungs wird oftmals hilflos und unbeholfen umgegangen. Es wird viel zu häufig und zu schnell ADHS (Aufmerksamkeitsdefizitsyndrom, d.Red.) konstatiert. Die Jungs werden dann mit einer Pille ruhiggestellt. Das ist nicht die richtige Antwort auf diese Herausforderung. Das heißt nicht, dass wir die Mädchen nicht fördern müssen, wir müssen den Blickwinkel erweitern.
Unter fehlenden Rollenbildern leiden doch auch Mädchen...
Deshalb spricht viel dafür, Phasen des Unterrichts geschlechtsspezifisch abzuhalten, also Jungs und Mädchen zu trennen.
Wie soll das denn praktisch ablaufen?
Es ist zu überlegen, einzelne Unterrichtsstunden oder Themenzüge rein männlich oder rein weiblich zu unterrichten. Nun bin ich nicht dafür, eine generelle Trennung einzuführen, aber bestimmte Themen eignen sich schon dafür.
Zum Beispiel?
Es kann sinnvoll sein, beim Thema Aufklärung und Sexualität in der Pubertät die Jungs und die Mädchen unter sich zu lassen. Gegen gemeinsamen Matheunterricht spricht im Grundsatz nichts. Aber Mädchen tun sich in Mathe tendenziell schwerer, und vielleicht verstehen sie die Zusammenhänge in einer reinen Mädchengruppe besser. Sie trauen sich dann eher, Fragen zu stellen, weil ihnen das vor den Jungs peinlich wäre. Die Schulen müssen solche Formen ausprobieren können.

Bildungsbehörde sucht Grundschullehrer


[Weser Kurier, 22.07.2010]

Von Arno Schupp

Bremen. Frank Dahlenberg ist so etwas wie eine Rarität. Schon an der Universität gehörte er einer Minderheit an, und auch jetzt, im Berufsleben, gibt es nicht viele, die machen, was er macht. Frank Dahlenberg ist Grundschullehrer, einer der wenigen, muss man hinzufügen, denn die Klassen eins bis vier sind klar in Frauenhand. Und das ist aus kinderpsychologischer Sicht nicht unproblematisch.

Gerade einmal zwölf Prozent der Bremer Grundschulpädagogen sind männlich. In den Kindergärten ist die Quote noch geringer, dort sind es gerade mal drei Prozent. Für sich genommen scheint es zwar erst einmal egal, wer den Kindern bei Mathe, Bio und Deutsch auf die Sprünge hilft, oder wer ihnen beim Spielzeug-Sortieren unter die Arme greift. Doch zu der niedrigen Männerquote kommt noch eine zweite Komponente: Die hohe Zahl der allein Erziehenden.

Nach Angaben des Statistischen Landesamtes gibt es im Bremen schätzungsweise 23000 alleine erziehende Mütter. 15000 von ihnen haben ein Kind, der Rest hat zwei oder mehr Kinder. Kombiniert man diese Zahlen mit der Männer-Quote in Kindergarten und Grundschule, kann das im ungünstigsten Fall dazu führen, das Kinder bis zur vierten Klasse aufwachsen, ohne eine männliche Bezugsperson zu haben. Und das kann Folgen haben.

Männer spielen bei der Erziehung eine wichtige Rolle

Männer spielen in der Erziehung von Kindern eine wichtige Rolle, denn 'Kinder lernen ihr Sozialverhalten am lebenden Modell', sagt Claus Jacobs, Leiter der Psychologischen Kinderambulanz der Universität Bremen. Kinder können partnerschaftlichen Umgang, in dem Frauen und Männer einander mit Wertschätzung und Respekt begegnen, nur dann erleben, wenn es in ihrem Alltag auch Männer und Frauen gibt. Abgesehen davon ist die klassische Identifikationsfigur für einen Jungen der Mann, und wenn dieses Rollenvorbild in der Erziehung fehle, 'kann dies vorhandene psychologische Probleme durchaus verstärken', sagt der Kinderpsychologe.

Es gibt noch zahlreiche weitere Bereiche, auf die Männer bei der Erziehung Einfluss nehmen. 'Es geht beispielsweise auch um das Beurteilen, ob sich Kinder normal entwickeln oder Verhaltensauffälligkeiten haben.' Jungen würden beispielsweise mehr zum Rangeln und Rumschubsen als Mädchen neigen. Doch was ist noch normal, was schon aggressiv. 'Es ist ein Unterschied, ob ein Mann oder eine Frau dies beurteilt', sagt Jacobs.

Und noch einen Grund führt er an, warum Männer wichtig sind in der Erziehung. 'In den klassischen Rollen-Stereotypen ist der Mann derjenige, der etwas riskiert, der sagt: ,Das wird schon gut gehen?. Auf der anderen Seite sind die Frauen diejenigen, die auf Sicherheit bedacht sind', erklärt der Psychologe und fügt hinzu: 'Man könnte auch sagen, dass Frauen verantwortungsbewusster sind.' Ein Kind brauche gleichwohl beide Einflüsse, um sich optimal zu entwickeln. 'Kinder brauchen eine ausgewogene Mischung.'

Das Bildungsressort hat Handlungsbedarf erkannt und gemeinsam mit der Universität und den Landesinstitut für Schule eine Kampagne gestartet, um mehr Männer an die Grundschulen zu bekommen. Mit Flyern und auf Fachtagungen werben sie um neue Pädagogen und locken mit den guten Aussichten auf einen sicheren Job, denn in den nächsten zehn Jahren wird eine große Pensionierungswelle durch die Schule rollen. 'Wer jetzt mit einem Lehramtsstudium als Grundschullehrer anfängt, der hat exzellente Chancen, bei uns eine Stelle zu bekommen', sagt Andreas Kraatz-Röper, der bei der Bildungsbehörde für den Bereich Personalmarketing zuständig ist.

Männer in die Grundschulen

'Männer in die Grundschulen' ist das gemeinsame Projekt überschrieben, das auf drei Ebenen Wirkung zeigen soll. Die Studenten, die sich bereits für die Grundschullehrer-Laufbahn entschieden haben, sollen an der Uni bestmöglich unterstützt werden, denn die Abbruch-Quote ist bei Männern hoch. Gleichzeitig soll jungen Männern frühzeitig die Möglichkeit gegeben werden, in den Job hineinzuschnuppern. Und schließlich arbeiten Bildungsressort, Uni und Landesinstitut daran, das Image der Grundschullehrer zu verbessern. Die Kampagne soll zeigen, dass der Job mehr zu bieten hat als ein bisschen singen und basteln. Und sie soll zeigen, dass auch echte Kerle in die Grundschulen passen. Kerle wie Frank Dahlenberg.

Der 40-Jährige ist über den zweiten Bildungsweg an die Grundschule gekommen - wie der überwiegende Teil der männlichen Primarstufen-Pädagogen. Doch das dürfte es mit den Gemeinsamkeiten auch schon gewesen sein. Dahlenberg ist Fußballtrainer und Pilot, war Zeitsoldat, hat anschließend Jura studiert und schließlich auf ein Lehramtsstudium umgeschwenkt. 'Vermutlich familiär bedingt', sagt er, 'denn schon meine Mutter war Grundschullehrerin.' An der Uni waren sie drei Jungs, erzählt Dahlenberg, obwohl das für ihn keine große Rolle gespielt hat. Seine Kommilitonen waren für ihn eher Menschen, die das gleiche Ziel hatten wie er selbst. Mann, Frau, das spielte keine große Rolle. Gleichwohl 'haben wir Jungs uns schnell gefunden', sagt er.

Der 40-Jährige absolvierte Uni und Referendar-Zeit und steht jetzt am Beginn seiner Lehrer-Laufbahn, die für ihn eine Art spät gefundene Profession ist. 'Als Grundschullehrer kann ich die Kinder unterstützen und ihre Entwicklung begleiten', sagt Dahlenberg. Je früher man dabei ansetzt, desto besser sei es doch. Gerade in einem Stadtteil wie Tenever, wo im Familienkreis längst nicht immer alles optimal läuft. 'Hier kann ich den Kinder bessern helfen als in jedem anderen Stadtteil', ist sich der 40-Jährige sicher. Und darum gehe es doch, ums Helfen.

Und wer weiß, sagt er, vielleicht wird es bei ihm ja eines Tages so sein wie bei seiner Mutter. 'Die wird heute noch von ihren ehemaligen Grundschülern angesprochen', erzählt der 40-Jährige. Man grüßt sich, nimmt sich ein paar Minuten zum Reden. Und das auch noch nach all den Jahren.

Familienministerin Schröder will mehr männliche Erzieher in Kitas


[AFP]

Stuttgart — Bundesfamilienministerin Kristina Schröder (CDU) will den Anteil männlicher Erzieher in Kindertagesstätten erhöhen. Dazu werde gemeinsam mit der Bundesagentur für Arbeit Anfang nächsten Jahres ein bundesweites Umschulungsprogramm starten, kündigte Schröder in den "Stuttgarter Nachrichten" (Dienstagausgabe) an. Damit solle es Männern ermöglicht werden, sich auch noch in späteren Jahren in einer zweijährigen Ausbildung zum Erzieher umschulen zu lassen. Laut Schröder wäre es "bereits ein schöner Fortschritt, wenn es an jeder Kita ein oder zwei Männer gäbe".

Viele junge Männer würden den Erzieherberuf gern ergreifen, trauten sich aber nicht, weil er ein "weibliches Image" habe, meint Schröder. Jungen bräuchten aber männliche Vorbilder. Gerade Kinder von Alleinerziehenden träfen meist erst nach der Grundschule in der weiterführenden Schule auf eine männliche Bezugsperson. Dies könne "entwicklungspsychologisch problematisch" sein, so die Ministerin.

Bund, Ländern und Kommunen hatten vereinbart, bis 2013 für 35 Prozent der Kinder unter drei Jahren ein Kita-Angebot zu schaffen. Zugleich soll es dann einen Rechtsanspruch auf Kinderbetreuung geben, sobald ein Kind ein Jahr alt ist.

Schröder forderte darüber hinaus eine Neuausrichtung der Gleichstellungspolitik. Diese dürfe nicht mehr einseitig auf Frauen ausgerichtet sein. Vielmehr müssten heute auch Jungen aus bildungsfernen Schichten, die häufig einen Migrationshintergrund hätten, gefördert werden. "Ich konnte nie etwas mit einem Feminismus anfangen, der sich in Gegnerschaft zu den Männern begriff", so Schröder. "Der war immer schon problematisch, aber auf jeden Fall sind dessen Zeiten vorbei."

Mit Blick auf die nach wie vor existierenden Lohnunterschiede zwischen Männern und Frauen und das Frauendefizit in Führungspositionen betonte Schröder, die Frauenförderung sei nicht allein Sache des Staates. Der Mangel an Frauen in Spitzenpositionen liege auch an einer "falschen Unternehmenskultur", am "Leitbild des Managers mit mindestens 60 Wochenstunden, der gar keinen Raum für familiäre Verpflichtungen hat". Dies sei für jeden Mann oder jede Frau, die familiäre Verantwortung übernehmen wollten, "abschreckend".

Männliche Vorbilder fehlen


[Westfaelische-nachrichten, 08 · 07 · 10]

Laer - Egal, ob bei Pisa oder in der Schule, zwischen Mädchen und Jungen lassen sich gravierende entwicklungsmäßige Unterschiede feststellen. „Viele Beobachtungen bestätigen das,“ erklärt die Geschäftsführerin der Initiative für Kinder und Jugendliche, Inge Behler, und meint damit eine steigende Leistungsverweigerung der Jungen. Zudem ließen sich extremere Verhaltensweisen feststellen, die von stark introvertiert bis zur Aggressivität reichten.

Für Inge Behler hat dieses Verhalten vor allem einen Grund. „Jungen haben meistens kein männliches Vorbild, sondern kennen nur weibliche Bezugspersonen und werden mit weiblichen Bedürfnissen konfrontiert“. Dies finge bereits im Kindergarten an, wo es fast nur weibliche Betreuer gäbe. Ebenso würden die Mädchen und Jungen anschließend in der Grundschule hauptsächlich oder gar komplett von Lehrerinnen unterrichtet.

„Wir haben hier in Laer eine extreme Zunahme an verstorbenen Elternteilen,“ schildert Behler ein weiteres Problem. Diese unvollständige Familiensituation verschlimmere die Lage nochmals.

Um die Jungen möglichst nicht auf die schiefe Bahn abgleiten zu lassen, hatte die Initiative vor zwei Jahren ein Sozialkompetenztraining mit einem entsprechendem männlichen Trainer vor Ort angeboten. Einmal pro Woche trafen sich dabei rund ein Dutzend Jungen der dritten Klasse, um gemeinsam zu arbeiten oder teilweise auch Aktionen, wie beispielsweise Kartfahren durchzuführen. „Es fängt mit dem respektvollen Umgang an,“ beschreibt Behler die Strategie. Da der Erfolg vor allem ab der dritten Klasse nicht mehr zu erkennen sei, wolle man jetzt dort ansetzen.

Nach zwei Jahren Förderung hat der Landschaftsverband Westfalen-Lippe nun die Gelder für das Projekt gestrichen. Auch die Gemeinde kann die erforderlichen Mittel derzeit nicht aufbringen. Um das Projekt dennoch fortführen zu können, hatte sich die CDU-Fraktionsvorsitzende und Ortsvorsteherin von Holthausen, Margarete Müller, an den Kreistagesabgeordneten Günter Badersbach gewandt. Der Altenberger Christdemokrat wiederum hatte Landrat Thomas Kubendorff eingeschaltet, der die Kreissparkasse Steinfurt als finanziellen Unterstützer für dieses Jahr gewinnen konnte. Die Spende in Höhe von 2000 Euro, die der Kreissparkassenvorsitzende Heinz-Bernd Buss zur Verfügung gestellt hat, übergab Kubendorff jetzt der Initiative in der Sparkassenfiliale in Laer.

Zwischen den Herbst- und Winterferien wird das Sozialkompetenztraining zum dritten mal gestartet. Für die 46 Jungen der dritten Klasse, die das Projekt freiwillig in Anspruch nehmen können, ist die Teilnahme, abgesehen von möglichen Ausflügen kostenlos. Da das Projekt bislang außerschulisch betrieben wird, wollen die Mitwirkenden mit einem Antrag an das regionale Bildungswerk nun versuchen, eine Einbindung des Sozialkompetenztrainings in das Schulleben zu erreichen. Dann könnte es auch jüngeren Schülern angeboten werden. Das Ergebnis würde sich sicherlich bei Pisa widerspiegeln, zeigten sich die Beteiligten überzeugt.

„Das sind schon tolle Erfahrungen“


[Rundschau Online, 07.07.10]



Das Dilemma ist seit gut drei Jahrzehnten zu beobachten: Im Kindergarten treffen Kinder vor allem auf Erzieherinnen. In der Grundschule haben sie es ganz überwiegend mit Lehrerinnen und nur in seltenen Ausnahmefällen mit männlichen Lehrern zu tun.


AGATHABERG - Das Dilemma ist seit gut drei Jahrzehnten zu beobachten: Im Kindergarten treffen Kinder vor allem auf Erzieherinnen. In der Grundschule haben sie es ganz überwiegend mit Lehrerinnen und nur in seltenen Ausnahmefällen mit männlichen Lehrern zu tun.

Was Jungs heute vor allem fehlt, sind männliche Identifikationsfiguren. Also startete die Katholische Grundschule Agathaberg im Februar in eigener Regie die Aktion „Mann werd Lehrer“ (die BLZ berichtete).

Mit Plakaten um Lehrer geworben

„Wir haben zwar nicht beim Wettbewerb des Ministeriums gewonnen, aber unsere Aktion ,Mann werd Lehrer war nicht umsonst. Immerhin haben wir nun zwei Praktikanten“, berichtet Stefan Wittkampf, Leiter der Agathaberger Grundschule.

„Wir haben selber mit großem Aufwand attraktive Werbeplakate gestaltet, die wir nicht nur in den Gymnasien von Wipperfürth und Lindlar, sondern auch im Wipperfürther Berufskolleg und in den Gesamtschulen von Marienheide und Kürten aufgehängt haben. Immerhin haben wir nun zwei Praktikanten gefunden.“

Dennis Dlugi, 18 Jahre, der das Berufskolleg in Wipperfürth besucht, und der Lindlarer Gymnasiast Julian Müller machen gerade ein zwei- bis dreiwöchiges Schulpraktikum an der Agathaberger Grundschule. Vor allem die Jungs in der Grundschule brauchen auch männliche Identifikationsfiguren. „Ich möchte zwar später wahrscheinlich nicht unbedingt Lehrer werden und in den Schuldienst gehen. Aber es macht mir unheimlich viel Spaß, den Kindern etwas beizubringen“, sagt Julian Müller. „Ich wollte als erstes an eine Lindlarer Grundschule. Doch das ging nicht. Dann erfuhr ich von der Grundschule Agathaberg“, berichtet er. „Es sind schon tolle Erfahrungen, die man hier macht. Mir gefällt am besten, dass ich mich hier selber wiedererkenne, wie ich in dem Alter der Grundschüler war“, meint Dennis Dlugi.

Zu tun gibt es für beide genug: Sie sind bei der Nachmittagsbetreuung aktiv, sie helfen den Kindern bei den Hausaufgaben. Sie helfen auch morgens im regulären Unterricht, sorgen für Ruhe, wenn die Lehrerin mal die Klasse verlässt. Sie helfen bei der Vorbereitung für ein Schulfest oder in der Theater-AG mit. Auch um die Technik kümmern sie sich. Sie schließen den Beamer an, schauen nach den Rechnern oder helfen in der Küche und beim Spülen.

Morgens treffen sich die beiden, planen den Tag und teilen die Aufgaben ein. Beide Praktikanten finden es gut, dass sie zu zweit an der Grundschule sind. „Da kann man Sachen besser absprechen und Erfahrungen austauschen“, sagt Julian Müller. Auch bei den Kindern kommen sie gut an: „Sie freuen sich und fragen, ob wir mit zum Fangen oder zum Fußballspielen kommen wollen.“

Grundschulen: Fest in Frauenhand


[Newe OZ, 23.juni 2010]

Von Cristina Schwietert


BIPPEN. Grundschulen sind fest in Frauenhand. In der Regel ist der Hausmeister Hahn im Korb. In Bippen, an der Maiburg-Grundschule, ist das anders: Dort gibt es zwei Männer. Besagten Hausmeister und einen jungen Lehrer, Frank Kämper. Das gibt es nicht mehr oft.

Der 37-Jährige arbeitet seit sechs Jahren an der Maiburg-Grundschule, seit einem Jahr ist er dort auch Schulleiter. Er gehört eigentlich – weil einer wie er so selten vorkommt – auf die Rote Liste einer vom Aussterben bedrohten Art: Grundschullehrer, männlich, jung. Die kommt bei uns im Nordkreis nämlich so gut wie gar nicht mehr vor, was durchaus dem Bundestrend entspricht.

Männer verschwinden seit Jahren aus den Schulen, allenfalls an den Gymnasien gibt es noch ausreichend Nachwuchs. Die Gründe liegen unter anderem in der schlechten Bezahlung der Grundschullehrer, Frauen lassen sich das eher gefallen.

Dabei sind Männer gerade in Grundschulen, vor allem für Jungen, ganz wichtig, haben Bildungsforscher festgestellt, vor allem wegen der Auseinandersetzung mit der eigenen Rollenidentität, zumal Väter in auseinanderbrechenden Familien oft nicht mehr ausreichend präsent sind. Kleine Jungen sollten nicht nur von Frauen lernen, was ein Mann ist. Sie brauchen männliche Vorbilder, heißt es immer wieder.

Frank Kämper jedenfalls nimmt die Diskussion über Männer an Grundschulen gelassen. Er ist Grundschullehrer geworden, weil das sein Traumjob ist. Er propagiert eine offene Unterrichtsweise. In seiner zweiten Klasse sind die Tische leer, bis auf eine Trinkflasche, die Schüler sitzen in Gruppen zusammen, das Lehrerpult steht ganz in der Ecke – eigentlich ist es gar nicht da, und vor allem sitzt Frank Kämper nicht daran. Es geht unerwartet ruhig zu. Die Schüler dürfen aussuchen, ob sie zuerst Mathe- oder Deutschunterricht haben wollen. Sie lernen in Gruppen, ziemlich selbstbestimmt, sehr geordnet und erstaunlich konzentriert. „So haben die Schüler viel Freiraum, sie sitzen auch nicht 45 Minuten auf dem Stuhl, das kommt gerade den Jungen sehr zugute“, erklärt er. Und genau das kann ein Mann am besten einschätzen – im Interesse der Jungen, im Interesse der Schule überhaupt.

Jungen: Aggressivität nicht grundsätzlich schlecht

[MZ-Web, 02.06.10]
Frankfurt/Main/dpa. Sich aggressiv mit anderen im Spiel auseinanderzusetzen, ist für die Entwicklung von Jungen wichtig. Sie müssen sich mit Gleichaltrigen messen können und brauchen mehr Bewegung als Mädchen.

Dies erklärt Prof. Frank Dammasch, Kinder- und Jugendlichenpsychotherapeut in Frankfurt. Dies komme im Kindergarten aber häufig zu kurz. Dort und in der Kindererziehung seien Männer zu wenig präsent. Vor 30 Jahren sei das noch anders gewesen: «Der Volksschullehrer diente als männliche Identifikationsfigur, heute ist auch diese Domäne weiblich», sagt Dammasch in einem Interview mit dem Apothekenmagazin «Baby und Familie».

Auch zu Hause habe früher das Bild des starken Vaters vorgeherrscht, während sich heutige Väter unsicher über ihr eigenes Rollenbild sind. Trotz allem, so der Experte, sei es aber auch für Jungen wichtig, dass Eltern viel mit ihnen schmusten.

"Viele Hauptschüler sind krank"

[FR-Online, 01. Juni 2010]

Professor Richter, dass Hauptschülerinnen am unteren Ende der sozialen Skala stehen, überrascht nicht. Aber dass sie auch noch kränker sind als etwa Gymnasiasten, gibt einem zu denken.

Hauptschüler gehören sehr häufig auch zu den sozial benachteiligten Bevölkerungsgruppen. Jetzt zeigt sich, dass sich zu dieser Last noch eine gesundheitliche Benachteiligung gesellt. Es werden weitere folgen. Überraschend ist das nicht. Hauptschülerinnen sterben ja auch vier Jahre früher als Abiturientinnen, wie wir aus einer Studie des Robert-Koch-Instituts (RKI) wissen. Und unsere Ergebnisse zeigen, dass elf- bis 15-jährige Hauptschüler ein etwa doppelt so hohes Risiko haben, gesundheitlich belastet zu sein als Gymnasiasten. Das ist dramatisch.


Sind Ihre Ergebnisse denn belastbar? Schließlich stützen Sie sich lediglich auf die Einschätzung der Schüler selbst.


Natürlich gibt es bei Selbstauskünften immer das Risiko Antworten zu bekommen, die als "sozial erwünscht" eingeschätzt werden. Aber da wir den Jugendlichen Anonymität garantiert haben und weder Eltern noch Lehrer die Fragebögen zu Gesicht bekamen, halte ich den Ehrlichkeitsgehalt für hoch. Sicher geben die Daten ein subjektives Bild, aber an genau diesem Bild waren wir auch interessiert. Statistische Routinedaten hätten uns diese Antworten, die Sichtweise der Heranwachsenden, nicht ermöglicht. Zudem zeigen unsere Ergebnisse einen hohen Deckungsgrad mit Daten von Studien, die neben subjektiven Daten auch "objektivere" Indikatoren verwendeten, etwa die Kiggs-Studie des RKI.


Mehrmals wöchentlich Schlafstörungen, Kopf- und Rückenschmerzen, Schwindel, Übelkeit - das geben 22,6 Prozent der Jugendlichen an und 36 Prozent der Hauptschülerinnen. Liegt das auch daran, dass Pubertierende nun mal besonders auf ihren Körper fixiert sind?


Die sozialen Unterschiede beeinflussen die Pubertät ja nicht. Aber natürlich spielt sie eine Rolle. Zum Beispiel, wenn sie besonders früh einsetzt, mit zehn oder elf, dann bedeutet das ein höheres Risiko für eine gesundheitliche Belastung. Die Jugendlichen müssen sich früher mit ihrem Körper befassen, interessieren sich für das andere Geschlecht, entdecken ihre Sexualität. Das ist ein Stressfaktor: Sie werden früh aus der Kindheit ins Haifischbecken des Erwachsenenlebens mit all seinen Anforderungen und Belastungen entlassen.


Wie erklären Sie sich, dass sich vor allem Mädchen oft krank oder schlecht fühlen?


Frauen insgesamt reagieren sensibler auf ihren Körper. Das mag mit ein Grund für den Unterschied sein. Aber: Mädchen verarbeiten Stress auch anders als Jungs. Mehr in den Körper rein. Jungs weichen eher aus. Reagieren sich ab, spielen Fußball oder raufen. Aber sie haben auch ein höheres Risiko, sich in Alkohol und Drogen zu flüchten.


Was schlagen Sie vor, um jetzt gegenzusteuern?

Gesundheitspolitisch allein kann man da wenig ausrichten. Den Jugendlichen zu sagen, sie sollen nicht trinken und nicht rauchen, wird kaum etwas nützen. Das Übel muss an der Wurzel gepackt werden. Es geht um eine fairere Verteilung von Macht, Geld und Bildung.

Wie verteilt man Bildung gerechter? In Nordrhein-Westfalen wird ja gerade wieder einmal über ein längeres gemeinsames Lernen gestritten.


Unser unsägliches Schulsystem, das soziale Selektion noch verstärkt, muss endlich erneuert werden. Wie, muss man sehen. Einige Bundesländer haben ja die Hauptschule endlich abgeschafft. So drastische Ergebnisse hätten wir in Ganztagsschulen sicher nicht erhalten.


Kann Bildung soziale Selektion verhindern?

Nein, das wohl nicht, aber sie kann sie mildern. Soziale Verhältnisse sind veränderbar. Schule kann helfen, diesen Prozess zu fördern, schließlich kann sie ihn auch verstärken, wie wir spätestens seit Pisa wissen.


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Matthias Richter ist Professor für Medizinische Soziologie an der Universität Bern und Mitautor der an der Uni Bielefeld entstandenen Studie "Psychosoziale Gesundheit bei Kindern und Jugendlichen in Nordrhein-Westfalen: Die Bedeutung von Alter, Geschlecht und Schultyp". Befragt wurden 4300 Schüler im Alter von elf bis 15 Jahren.

Danach leidet jeder fünfte Heranwachsende an Problemen der psychosozialen Gesundheit.

Am stärksten belastet seien Mädchen und Hauptschüler. So schätzten zwar 85 Prozent aller Teilnehmer ihre Gesundheit als gut oder sogar ausgezeichnet ein. Doch nur zehn Prozent der Gymnasiasten bewerteten ihre Gesundheit eher negativ, aber 21 Prozent der Hauptschüler. Fragten die Forscher nach konkreten Symptomen wie Kopf- oder Rückenschmerzen, Schlafstörungen oder Nervosität, stieg die Zahl der Betroffenen: An mindestens zwei solcher, mehrmals wöchentlich auftretenden Probleme litten fast 27 Prozent der Mädchen, im Vergleich zu rund 18 Prozent der Jungen.

Während nur zwölf Prozent der Gymnasiasten mit ihrem Leben haderten, war Unzufriedenheit unter den Hauptschülern mit 28 Prozent mehr als doppelt so weit verbreitet.

Die "unfaire Verteilung von Bildung, Macht und Geld" hat Richter als Übel erkannt, das an der Wurzel gepackt werden müsse: "Unser unsägliches Schulsystem, das Selektion noch verstärkt, muss endlich erneuert werden." fra

Allein unter Frauen

[Mein Dienstag, Wattenscheid, 28.05.2010]

Annette Wenzig

Wattenscheid. Er selbst sieht sich eher als Exot denn als Quotenmann. „Eine Männerquote gibt’s bei uns ja nicht“, sagt Norbert Sanner. Gäbe es sie – vielleicht würde der 45-Jährige nicht allein unter Frauen arbeiten. Sein Beruf: Grundschullehrer.

Ganz bewusst hat der Pädagoge, seit zwei Jahren an der Gertrudisschule, diese Laufbahn gewählt. „Die Möglichkeit, prägenden Einfluss zu nehmen, ist in den ersten Klassen am höchsten. Das hat mich gereizt.“ Damit steht Sanner als Mann allerdings relativ allein auf weiter Flur: Mehr als 80 Prozent aller Lehrkräfte an Grundschulen sind weiblich.

Während seines Studiums ist Sanner sein Exotenstatus noch nicht so deutlich geworden. „Da gibt es ja generell mehr Leute, und die Männer suchen und finden sich untereinander“, erinnert er sich. „So war es auch im Referendariat.“ Doch angekommen im Schulalltag hat der Pädagoge es mehr als einmal erlebt, der einzige Mann im Kollegium zu sein. „Vor zwanzig Jahren“, sagt er, „gab es an jeder Grundschule noch ein, zwei Männer. Jetzt bin ich meist der einzige.“

Dabei, findet Sanner, sei es für Jungen in einer von Frauen dominierten Umwelt wichtig, positive männliche Vorbilder zu haben. „Es gibt viele allein erziehende Mütter, und im Kindergarten arbeiten fast ausschließlich Frauen“, zählt er auf. So seien die Bilder, die viele Kinder von Männern haben, „Abziehbilder, Schablonen aus dem Fernsehen“.

Was genau den Unterschied ausmacht, kann Norbert Sanner gar nicht so genau sagen. „Aber ich denke, dass ich mit den Jungs hier anders umgehe, als manche Kolleginnen es tun.“ Und er nennt auch gleich ein Beispiel: „Jungs sind körperlicher und versuchen deshalb, auch Konflikte körperlich zu lösen. Ich denke, das wird von Frauen nicht unbedingt immer so akzeptiert.“ Die Kolleginnen an seiner letzten Schule in Sprockhövel, erzählt Sanner, hätten auch festgestellt, dass Männer an viele Dinge gelassener herangingen, es ihnen oftmals leichter falle, Fünfe gerade sein zu lassen. Die Kinder jedenfalls, sagt Sanner, fänden es cool, einen Mann als Lehrer zu haben. „Vor allem die Jungs.“

Woran es liegt, dass er als Grundschulpädagoge allein auf weiter Flur ist, kann Sanner nur mutmaßen. „Ich denke, der Beruf hat ein Imageproblem. Es herrscht die Meinung: Kleinen Kindern das bisschen Schreiben, Lesen und Rechnen beibringen, das kann doch jeder, dazu muss man nicht studieren.“ Oft höre er zwar, er habe einen interessanten Job, „aber es gibt wohl auch diesen Teil, den die Leute nur denken: ,Konnte der sich keinen vernünftigen Job suchen’ oder ,Das ist doch nur was für Frauen’“. Dass seine Arbeit vergleichsweise schlecht bezahlt wird – auch das könne ein Grund für den Mangel an männlichen Pädagogen sein. „Aber mir war schon mit zwanzig klar, dass man als Akademiker, wenn man Karriere machen und viel Geld verdienen will, im Lehramt nicht richtig aufgehoben ist.“ Für ihn habe das aber nie eine Rolle gespielt, sagt Sanner. „Ich fand Grundschule schon immer am spannendsten. Ich komme mit den Kleinen gut klar – es ist einfach das, was mir am ehesten liegt.“

Volksschule bald männerfreie Zone


[Kleine Zeitung, 18.04.2010]

Nur noch acht Prozent der Volksschullehrer sind männlich. Was sind die Folgen, wenn männliche Bezugspersonen fehlen?

Harald Schabus gehört einer Minderheit an. Der Grazer Volksschullehrer zählt zu jener Minderheit männlicher Pädagogen, die sich in der Steiermark noch um die jüngsten Schulkinder kümmern. 3768 Lehrerinnen stehen nur noch 332 Lehrern gegenüber. Ein österreichweiter Trend, der sich seit Jahren verstärkt. Immerhin unterrichteten 1971 noch 45 Prozent männliche Pädagogen in den Volksschulen.

Ursachen für den dramatischen Rückgang gibt es viele. Harald Schabus führt ihn unter anderem auf Bezahlung und Image zurück. Warum er selbst sich für die Volksschule entschieden hat? "Die Arbeit mit jüngeren Kindern war mir sympathischer, weil sie noch offener sind. Was man gibt, bekommt man zurück."
Als einen der Gründe für den Rückgang ortet auch der Innsbrucker Pädagogik-Professor Josef Aigner das veränderte Berufsbild und den Imageverlust. "Die kognitive Wissensvermittlung ist früher im Vordergrund gestanden, heute ist es der sozial-pädagogische Bereich. Männer wollen aber Wissen vermitteln. Dazu kommt, dass Lehrer bei uns als halbtags beschäftigte Fußabstreifer der Nation gelten."


Wesentlich für Aigner ist eine Änderung der gesamten Ausbildung: "Wir bräuchten ein Image des Volksschullehrers als Spezialist für die Kindheit insgesamt."
Über die Auswirkungen des "Weiblichkeitskäfigs", in dem sich Kinder zunehmend befinden, sind sich Experten noch uneinig. "Wir wissen es nicht genau. In einer weiblich betonten Welt finden aber männliche Eigenschaften weniger Platz. Im Kindergarten haben wir gesehen, dass Kinder mehr toben, körperlich stärker agieren, sobald ein Mann mit ihnen spielt. Sie müssen weniger unterdrücken."
Harald Schabus kommt nach 26-jähriger Berufserfahrung zu einem ähnlichen Schluss: "Buben brauchen das männliche Vorbild. Es wäre wünschenswert, wenn Kinder mehr männliche Bezugspersonen hätten."


Die stellvertretende Präsidentin des Landesschulrates, Elisabeth Meixner, kennt das Problem seit Langem. "Die Schulen verweiblichen. Tragischerweise geschieht das fast unbemerkt und es gibt kaum Strategien, um diesem Trend entgegenzuwirken." In einem Pilotprojekt ermöglicht sie nun AHS-Schülern, Volksschulen zu besuchen. "In den nächsten zehn Jahren geht die Hälfte der Lehrer in Pension. Ziel wäre es, möglichst viele Männer für diesen Beruf zu gewinnen."

Ein Mann in einem Frauenberuf

[InFranken, 17.04.10]

Boys' Day Am 22. April will der Boys'Day junge Männer für angeblich typisch weibliche Berufe interessieren. Grundschullehrer Andreas Emmerling will Kindern ein Vorbild sein.

"Fachlich sind Frauen und Männer gleich gut", betont der Grundschullehrer und Konrektor der Kunigundenschule, Andreas Emmerling, in Bezug auf sein Fachgebiet.

Doch nicht nur deshalb wünscht sich der Hallstadter ein ausgeglicheneres Geschlechterverhältnis in der Grundschulbildung.

Von gleichstarken Lehrer- und Lehrerinnenfraktionen ist die Realität laut Emmerlings Erfahrung noch weit entfernt. "In der Kunigundenschule gibt es außer mir nur noch einen Fachlehrer."

Auch während seiner Ausbildung in den 90er Jahren waren die Damen in der Überzahl. "Die meisten männlichen Lehrer, die in Grundschulen unterrichten, stammen noch aus der alten Lehrerbildung."

Erst seit den 70er Jahren gibt es eine getrennte Ausbildung für Grund- und Hauptschulpädagogen. Und vor allem Frauen entschieden und entscheiden sich heute, Lehrkräfte für die ersten vier Klassen zu werden.

Sein Studium begann Andreas Emmerling mit nur einem weiteren männlichen Mitstreiter. Und auch heute betreut der Hallstadter, der Referent für angehende Lehrkräfte im Referendariat und Praktikumslehrer für die Uni Bamberg ist, überwiegend Studentinnen: "Im letzten Studienseminar waren es nur Frauen. Bei den Praktikanten waren zwei Studenten in der Gruppe - eine echte Ausnahme".

Dass er wegen seiner Berufswahl als unmännlich belächelt wurde, ist Andreas Emmerling noch nicht passiert. Doch er kennt die gängigen Vorurteile, zu denen "Halbtagsjob" aber auch "Frauenberuf" gehört. "Doch die Akzeptanz des Grundschullehramts als wichtiger Beruf steigt." Zu recht, meint der Hallstadter; "Erziehen bedeutet, an der Zukunft des Landes mitzuarbeiten."
Gerade weil jeder seine eigene - und damit auch die geschlechtertypische - Sozialisation mit in den Unterricht einbringt und eine Vorbildfunktion für die Schülerinnen und Schüler hat, hält der Konrektor der Kunigundenschule mehr Lehrer für wichtig. Wenn männliche Bezugspersonen in Familie und Schule fehlen, besteht für Emmerling die Gefahr, "dass sich Kinder anderswo falsche Vorbilder suchen." Beispiele, wie sich Lehrerinnen und Lehrer im Unterricht ergänzen und wie durch Lehrer Klischees abgebaut werden können, gibt es für Andreas Emmerling viele: Männliche und weibliche Pädagogen bringen in ein Thema unterschiedliche Aspekte - wie soziale oder technische - mit ein, Lehrer zeigen, dass Aufräumen und Putzen nicht nur Frauensache sind, Frauen packen im Werkunterricht an - oder umgekehrt: "Ich selbst habe in meinem Werkuntericht auch schon gestrickt."

Ein Tag für Kerle

[Zeit, 2010]

Bei der Förderung von Mädchen sei viel erreicht worden, sagt die Familienministerin. Jetzt ist das andere Geschlecht an der Reihe

Die ZEIT: Frau Schröder, werden Sie bald den Namen Ihres Ministeriums verändern?

Kristina Schröder: Warum?

ZEIT: Es heißt Ministerium für Familien, Senioren, Frauen und Jugend. Da fehlen die Männer.

Schröder: An einen Namenswechsel ist nicht gedacht. Richtig ist aber, dass diese Regierung erstmals ausdrücklich eine Jungen- und Männerpolitik betreiben wird.

ZEIT: Weshalb?

Schröder: Einmal, weil eine moderne Familienpolitik ohne die Männer nicht funktioniert. Zum anderen wissen wir, dass nicht mehr wie früher Mädchen, sondern Jungen die Problemkinder sind. Sie bleiben häufiger sitzen, sind öfter ohne Ausbildung, machen seltener Abitur. Die Aufgabe von Politik muss sein, diese Benachteiligung abzubauen. Bei Mädchen haben wir viel erreicht, jetzt wollen wir bei den Jungen genauso viel erreichen.

ZEIT: Was gedenken Sie zu tun?

Schröder: Das schlechtere Abschneiden von Jungen liegt unter anderem daran, dass Kindergärten und Schulen weiblich dominiert sind. In den Kitas sind nur drei Prozent der Erzieher Männer.

ZEIT: Was soll daran schlecht sein?

Schröder: Ich glaube nicht, dass Erzieherinnen oder Lehrerinnen Jungen bewusst benachteiligen, etwa ihnen schlechtere Noten erteilen. Tatsache aber ist, dass viele Jungen ohne Männer aufwachsen. Ihnen fehlen damit realistische Vorbilder. Mitunter entwickelt sich daraus ein Kult um Männlichkeit, der sogar Gewalt idealisiert.

ZEIT: Das sind Extremfälle.

Schröder: Die machen uns aber große Sorgen. In der Machokultur, die wir bei einigen Migranten, aber auch zum Beispiel bei rechtsextremen Jugendlichen finden, herrscht oft die Meinung vor, ein Mann dürfe seine Frau schlagen oder er muss seine Ehre mit Gewalt verteidigen. Auf diese falschen Männlichkeitsvorstellungen muss Jungenförderung eine Antwort finden.

ZEIT: Jungenpädagogen warnen schon heute davor, dass Jungen heute nicht mehr Jungen sein dürfen.

Schröder: Jungen haben ein natürliches Bedürfnis, ihre körperlichen Kräfte zu messen, also zu toben und zu kämpfen. Nicht jede Rauferei muss man deshalb gleich mit einem Streitschlichter unterbinden. Ebenso sehe ich in vielen pädagogischen Einrichtungen die Gefahr, das stärker angepasste Verhalten von Mädchen als Norm zu betrachten. Man sollte die latent größere Aggressivität von Jungen aber in vernünftige Bahnen lenken.

ZEIT: Wie zum Beispiel?

Schröder: In Offenbach gibt es ein Projekt namens »Hart aber fair – Boxclub Nordend«, bei dem Jungen das Boxen trainieren und gleichzeitig Regeln und Disziplin üben. Daneben erhalten sie Hausaufgabenhilfe. Das kommt enorm gut an.

ZEIT: Wo sollen die Erzieher herkommen?

Schröder: Gemeinsam mit der Bundesagentur für Arbeit wollen wir arbeitslose Männer zu Erziehern umschulen. In Brandenburg haben wir damit gute Erfahrungen gemacht. Da gibt es ehemalige Handwerker, deren Fähigkeiten heute Kitas nutzen. Diese neuen Erzieher werden sogar von anderen Bundesländern abgeworben.

ZEIT: Schreckt nicht eher die schlechte Bezahlung in pädagogischen Einrichtungen die Männer ab?

Schröder: Darüber müssen wir ebenfalls sprechen. Allerdings muss man wissen, dass auch die Bezahlung von Kfz-Mechatronikern nicht wesentlich besser ist. In der Kita oder in der Grundschule muss man natürlich auch Karriere machen können. Dafür ist es notwendig, dass wir die Berufsausbildung zum Erzieher aufwerten – zum Beispiel durch ein aufsetzendes Fachhochschulstudium.

ZEIT: Wie wollen Sie die Jungen gewinnen?

Schröder: Zum Beispiel durch einen Boys Day, den wir ab 2011 parallel zum Girls Day anbieten. Seit zehn Jahren versuchen wir an diesem Tag, Mädchen für frauenuntypische Berufe zu gewinnen. Doch auch Jungen lassen sich bei der Berufswahl noch immer stark von Stereotypen leiten. Dabei werden die traditionellen Männerberufe, in denen es auf Kraft oder handwerkliche Fähigkeiten ankommt, immer weniger. Die Zukunft liegt in den Dienstleistungen – gerade auf dem sozialen Feld, das bislang von Frauen beherrscht wird, zum Beispiel in der Altenpflege.

ZEIT: Wie muss sich die Schule stärker auf die Bedürfnisse von Jungen einstellen?

Schröder: Lehrer müssen die Interessen von Jungen besser berücksichtigen. Denn die lesen oft lieber Abenteuerbücher oder Sachtexte als Geschichten, in denen es um Beziehungen oder Tiere geht. Ebenso kann es zu einer geschlechtersensiblen Pädagogik gehören, Jungen und Mädchen in einzelnen Fächer zeitweise getrennt zu unterrichten. Aber darüber sollten wir uns erst Gedanken machen, wenn es dafür wissenschaftliche Belege gibt.

ZEIT: Hatten Sie schon einmal das Gefühl, es als Mädchen oder Frau schwerer zu haben?

Schröder: Nein, weder in der Schule noch im Studium. Mittlerweile werden Frauen auch in der Politik in allen Parteien meist mit offenen Armen empfangen. Auch weil man denkt, dass Frauen bei Wählern besonders gut ankommen.

ZEIT: Ist der Feminismus als Projekt also passé?

Schröder: Ich habe einen Feminismus, der Männern den Kampf ansagt, immer kritisch gesehen. Ebenso wenig glaube ich an die These von Simone de Beauvoir, dass man nicht zur Frau geboren, sondern erst dazu gemacht wird. Dennoch profitiert meine Generation von vielem, was Frauen erkämpft haben. Anders als früher glaube ich auch, dass eine Frauenquote manchmal notwendig ist. Zum Beispiel in meiner Partei, der CDU. Da nennt sich das zwar Quorum, ist aber eine Art weicher Quote.

ZEIT: Und in der Wirtschaft?

Schröder: Da setzte ich auf Freiwilligkeit und Wettbewerb. Firmen, die sich wie die Telekom zu einem höheren Frauenanteil verpflichten, haben meine Sympathie. Für mich zeichnet eine fortschrittliche Unternehmenspolitik aus, die Stärken beider Geschlechter zu nutzen.

ZEIT: Was können Frauen besser?

Schröder: Sie sind meist lösungsorientierter und pragmatischer. Auch das Prinzip »Es wurde schon alles gesagt, nur nicht von mir« scheint mir eher eine männliche Erfindung.

ZEIT: Ist Angela Merkel ein Beispiel für weibliches Führungsverhalten?

Schröder: Ja, gerade wenn man sie mit dem eher machohaften Gerhard Schröder vergleicht. Die Kanzlerin ist keine Selbstdarstellerin.

ZEIT: Wo sehen Sie Frauen noch benachteiligt?

Schröder: In Teilen der Wirtschaft, wobei Frauen teilweise selbst daran schuld sind, dass sie zwar die besseren Noten bekommen, aber nicht die besseren Jobs. Bei Gehaltsverhandlungen tendieren sie zum Beispiel dazu, ihr Licht unter den Scheffel zu stellen. Und sie sind zu zurückhaltend, wenn Führungspositionen besetzt werden. Sie warten lieber darauf, dass sie gefragt werden. Doch bis das geschieht, haben schon fünf Männer die Hand gehoben. Frauen sollten da selbstbewusster sein.

ZEIT: Vielleicht wollen Frauen nicht rund um die Uhr präsent sein, was hierzulande von vielen Führungskräften immer noch verlangt wird.

Schröder: Diese anachronistische Unternehmenskultur gibt es noch. Wer Verantwortung für seine Familie spürt, kann sich das nicht leisten – egal ob Mann oder Frau. Dennoch sehe ich etwas aufbrechen. Selbst in Anwaltskanzleien oder Unternehmensberatungen, wo die Präsenzkultur bislang großgeschrieben wurde, achtet man stärker auf Familienfreundlichkeit. Trotzdem würde ich mir wünschen, dass mehr Männer, wenn ein Meeting auf 19 Uhr angesetzt wird, sagen: Das geht nicht, da habe ich einen Termin – und zwar mit meinen Kindern.


„Mädchen haben die Jungen überholt“



[NWZ Online]


Zukunftstag Wilfried Bos fordert ein ausgeglichenes Rollenverhältnis – Frauen scheuen die Karriere


von Jessica Chmura


FRAGE: Herr Bos, der Aktionsrat Bildung bemängelt eine „eklatante Minderbeteiligung von Jungen an höheren Formen des Bildungsgeschehens“. Haben die Mädchen die Jungen in der Schule abgehängt?


BOS: Die Mädchen haben die Jungen definitiv überholt. Noch haben die Jungen leichte Vorteile in Mathematik und Naturwissenschaften, aber in Deutsch und beim Lesen liegen die Mädchen ganz eindeutig weit vorn.

FRAGE: Woran liegt das?


BOS: Ich meine, dass etwa der Nachteil der Jungen im Lesen dadurch zustande kommt, dass die Themen einfach nicht ihre Interessen treffen. Sie wollen ja lernen. Aber Jungen sind leistungsorientierter und interessieren sich mehr für Wettkämpfe statt für Beziehungstexte, wie sie in der Schule häufig gelesen werden. Diese Themen kommen den Mädchen entgegen. Würde andererseits der Chemieunterricht anhand von Kosmetik erklärt werden, wäre er auch für die Mädchen interessanter.

FRAGE: Also sollte der Schulunterricht reformiert werden?


BOS: Schule ist so, wie sie jetzt organisiert ist, nicht unbedingt etwas für Jungen. Sie zeigen allgemein mehr Verhaltensauffälligkeiten, raufen und toben gern, und entwicklungspsychologisch kommt dazu, dass es Jungen schwerer fällt, lange Zeit ruhig zu sitzen. Das können die Mädchen besser.

FRAGE: Leisten Jungen tatsächlich weniger, oder werden Mädchen schlicht besser bewertet?


BOS: Jungen leisten oft weniger. Wenn aber Jungen und Mädchen Gleiches leisten, werden die Mädchen besser bewertet.

FRAGE: Leistungsorientierung ist Männersache, Kosmetik etwas für Frauen – das klingt nach einer ziemlich oberflächlichen Rolleneinteilung...


BOS: Ähnlich verhält es sich leider auch. Natürlich wäre es schöner, wir hätten ein ausgeglichenes Rollenverhältnis. Die Frauen sind zwar leistungsstärker in der Schule, sind gut ausgebildet und arbeiten bis ins Studium hinein sehr motiviert – jedoch verweigern sie sich der Karriere. Sie trauen sich in der Regel weniger zu, als sie können, und lassen den schlechter qualifizierten Männern den Vortritt. Andere denken an ihre Familienrolle und wollen sich lieber um ihre Kinder kümmern, anstatt Karriere zu machen.

FRAGE: Haben Bildungspolitiker über die schulischen Defizite der Jungen jahrelang hinweggesehen?


BOS: Sie hatten in den letzten 30 Jahren eine sehr einseitige Sichtweise. In die Diskussion um die Benachteiligung der Frau passten die benachteiligten Jungen eben nicht hinein.

FRAGE: Ist es an der Zeit, das Augenmerk verstärkt auf die Förderung der Jungen zu legen – etwa mit einem „Zukunftstag“?


BOS: Von solchen speziellen Tagen halte ich nichts. Offensichtlich geht das Bildungssystem weniger auf die Bedürfnisse und Interessen der Jungen ein und hat sie aus den Augen verloren, das war einfach nicht im Trend. Doch es ist ebenso ein genereller Fehler im System. Man müsste mehr Männer in die Kindergärten und die Grundschulen holen, das scheitert oft schon an der geringen Bezahlung. Männer finden dort praktisch nicht statt und fehlen – auch dann, wenn zu Hause nur die Mutter die Erziehung übernimmt und der Vater arbeitet, und auch im Kindergarten und der Grundschule nur Frauen für die Ausbildung zuständig sind. Auch hier wäre ein ausgeglichenes Rollenverhältnis wünschenswert.


FRAGE: Wirken sich die Nachteile, die Jungen in der Schule haben, denn gar nicht auf ihre berufliche Karriere aus?


BOS: Eher weniger. Das, worin die Jungen in der Schule noch zurückbleiben, gleicht sich im Berufsleben wieder aus. Ein Mann fragt nicht erst, ob er die Aufgabe meistern kann, sondern erledigt sie einfach irgendwie. Gut ausgebildete Frauen hingegen ziehen sich da schneller zurück. Für das Gemeinwesen ist es gar nicht gut, wenn häufig weniger gut ausgebildete Männer Karriere machen. Doch da nimmt die Wirtschaft die schlechteren aber willigeren Männer.

FRAGE: Sie fordern also mehr Frauen in Führungspositionen?


BOS: Frauen sind bestens ausgebildet, trauen sich Führungspositionen aber trotz super Noten nicht zu. Das ist für die Gesellschaft schlecht, weil Frauen damit ihre Kompetenzen dem gesellschaftlichen Nutzen entziehen.

Prof. Dr. Wilfried Bos ist Leiter des Instituts für Schulentwicklungsforschung an der Technischen Universität Dortmund.

Arbeitsschwerpunkten gehören Empirische Forschungsmethoden, Qualitätssicherung im Bildungswesen, Internationale Bildungsforschung, Evaluation sowie Pädagogische Chinaforschung.

ist Bos Mitglied des Aktionsrats Bildung. Das Expertengremium aus renommierten Bildungswissenschaftlern beschäftigt sich auf der Basis umfassender Expertisen und Forschungen mit der gegenwärtigen Situation im deutschen Bildungssystem und bewertet diese.

Jahresgutachten 2009 beschäftigen sich die Wissenschaftler mit „Geschlechterdifferenzen im Bildungssystem“. Darin fordern sie, dass das deutsche Bildungssystem sich viel stärker der Heterogenität annehmen müsse. Ebenfalls sollten Differenzen zwischen den Geschlechtern betrachtet und praktische Konsequenzen abgeleitet werden.

Why the feminine touch is failing boys at school


[The National, May 14. 2010]

Christopher Reynolds

Boys are not doing well at school. The difference between the academic achievement levels of boys and girls has reached such proportions that in western countries, teachers are now talking of a “boy crisis”.

In the United States, only 65 per cent of boys now finish high school, against 72 per cent of girls, while here in the UAE, the problem appears worse with only 27 per cent of males attending university, against 70 per cent of females.

This problem with the difference between boy and girl achievement levels does not appear to stem from inferior learning ability or the demands of a high-performance curriculum. It may, in fact, be directly related to the gender of the teacher and, particularly, a female approach to teaching and learning.

Thomas Dee, in an article titled The Why Chromosome, analysing data from the US National Education Longitudinal Survey, says: “A teacher’s gender does have large effects on pupils’ test performance, teacher perceptions of pupils, and pupils’ engagement with academic material. Simply put, girls have better educational outcomes when taught by women, and boys are better off when taught by men.”

In the United States and Canada, along with Britain and Australia, women are now some 90 per cent of teachers in primary school and 75 per cent of teachers across primary and secondary school. There is a growing shortage of male teachers as men choose other professions in the face of low pay, anti-male sentiment and the increasing dominance of a feminine model of teaching.

Historically, teaching as a profession has attracted women and for more than 100 years they have dominated the teaching profession, with many of the boys they have taught growing up to become successful men. However, there are many boys who do not cope with a female model of teaching and are underachieving and suffering from learning problems.

Based on data from the US department of education in 2006, it appears that the gender of the teacher does make a difference to pupil learning. The overall effect of having a female teacher instead of a male raises the achievement of girls by four per cent of a standard deviation and lowers the achievement of boys by the same amount, producing an overall gender gap of eight per cent of a standard deviation.

The implication is that as this deficit in learning can occur in a single year, the deficit is compounded with continuous years of teaching by a female teacher. By the time pupils reach 17, boys score 31 per cent of a standard deviation below girls in reading ability, a deficit equal to about one grade level. In general, a female social science teacher increases a girl’s performance by nine per cent, while a female science teacher will decrease a boy’s score by five per cent of a standard deviation. While girls prefer female teachers, boys don’t. An analysis of the data shows that learning from a teacher of the opposite gender has a detrimental effect on the pupil’s academic progress and engagement at school.

Regardless of the academic subject, when a class is taught by a woman, boys are twice as likely as girls to be seen as disruptive, inattentive and unlikely to complete their homework.

In the United States, boys make up 71 per cent of school suspensions, make up 90 per cent of children diagnosed as having learning disabilities and even in primary school are twice as likely, at 8.3 per cent, to be held back a grade. By the age of 17, 42 per cent of boys will have been suspended from school at least once. These problems in education are exacerbated in the UAE ,where the Ministry of Higher Education in August 2009 disclosed that only 27 per cent of Emirati boys were attending high school, against 70 per cent of Emirati females.

While the results of an analysis of US data suggests that gender does make a difference, the issue is not really the gender of the teacher but the different kind of teaching needed for boys and girls arising from their genetically different brains and styles of learning. The real problem is that boys are not girls and don’t learn like girls.

A feminine model of co-operative learning and inclusiveness may be helping girls but it is disadvantageous for boys as they can become increasingly disengaged from the learning process. Many women are successful teachers, but as a rule, boys do not respond well to female teaching methods.

The way boys learn and their readiness to learn is different to girls. At the age of six or seven, when children start serious schooling, boys are six to 12 months less neurologically developed than girls. They are especially delayed in what is called fine-motor co-ordination, which is the ability to use their fingers carefully and to hold a pen or scissors. And since they still need “gross-motor” development, they will be itching to move their large muscles around. Boys have 30 per cent more muscle than girls and, therefore, their senses seek to move more than girls to flex their muscles. Boys fidgeting in class and roaming around the room is just their bodies trying to find expression – not them being naughty children.

From the time a baby is born, male and female brains are different. Indeed, from six to seven weeks after conception, embryos designed to be male receive a “hormone bath” of testosterone, which influences the development of the brain. The testosterone actually changes the walnut-shaped brain and alters its structure and even its colour.

Testosterone doesn’t just play a role in male development into manhood, but also has a profound impact on a boy’s development of mind and body from before they are born. At birth, a baby boy has as much testosterone in his bloodstream as a 12-year-old boy. The levels drop a few months after birth, will rise again at the age of four or five for reasons that no one understands, and again at about 14.

Throughout his life, testosterone will affect a male’s every thought and action. Indeed, levels of testosterone can rise and fall in response to challenge, achievement or even failure in any given day.

Most experts believe boy’s tendency to take risks, to be more assertive, to fight and compete, to argue, to boast, and to excel at certain skills such as problem solving, maths and science is directly linked to how the brain is hard-wired and to the presence of testosterone.

While testosterone is the fundamental determinant of male thinking and behaviour, there are other aspects of male brain chemistry and make-up that affect thinking and behaviour to make the male quite a different learner to girls. In teaching children, there are a number of differences between the male and female brains to take into consideration.

For girls, stronger neural connections mean that girls have more sensual detail memory, better listening skills and better discrimination among various tones of voice. This leads to greater use of detail in writing assignments. Larger memory storage areas lead to better learning ability, especially in language. Girls make fewer impulsive decisions and tend to use more cortical areas of the brain for emotive and verbal functioning.

For boys, there is a higher dedicated area used for special-mechanical functioning for abstract thinking and physical-special functions. But girls have twice the brain space as boys for verbal-emotive functioning. The special-mechanical functioning makes boys want to move objects through space, such as balls and model aeroplanes, or just move their arms and legs. With less serotonin and oxytocin, boys have less desire for bonding, are more impulsive and are less likely to want an empathetic chat with a fellow pupil.

The male brain is more structured and compartmentalised, thus more likely to concentrate on one thing at a time with a lesser ability than girls to multi-task and change from one class subject to another easily. With 15 per cent less blood flow than females, the male brain reduces speed every now and again in a sort of rest state. Thus, with exercise before class, boy’s neurophysiological state is enlivened and more able to learn. The differences, of course, between male and female brains are too numerous to mention in detail here.

With some 90 per cent of children with learning difficulties being boys, there is a particular need to teach these children as boys instead of homogenous individuals in order to improve their learning ability. Giving these boys extra sensory integration therapy can make an incredible improvement as well.

To help boys and girls achieve their best at school there needs to be an appreciation of the difference in the learning styles of boys and girls. The task for teachers, and parents, is to better understand the gendered brain. To this end, there is a need for special gender-awareness training for teachers as part of their initial training or as in-service training. The knowledge is already available and schools across the world are now providing such training. With severe problems with boys' schooling in the UAE, there appears to be an urgent need to introduce special programmes to help boys progress in this country as well.

Dr Christopher Reynolds is managing director of the UAE-based British Institute for Learning Development