Girls believe they are better than boys by the age of four


[Parenta, september 2010] Girls believe they are cleverer, better-behaved and try harder than boys at school from a very young age, new research has shown.

Such opinions are present from at least the time that girls are in their reception year, at the age of four or five, and persist throughout primary school.

Moreover, by the age of eight, boys appear to agree with their classmates, believing that girls are more likely to have what might be deemed the right qualities to do well at school. Children of both sexes also think that, in general, adults believe girls do better at school than boys.

The research, based on detailed questioning of 238 children in two Kent primary schools, was presented at the British Educational Research Association (BERA) conference on Thursday 2 September. It underlines the difficulties that teachers and educationists may face in trying to improve the performance of boys, who lag behind girls on average in most subjects throughout school.

Previous research has suggested that children’s beliefs about what is expected of them can create a “self-fulfilling prophecy”, as girls are perceived to be more likely to do well, then do so, and then expectations as to girls’ future performance are heightened.

Bonny Hartley, of the University of Kent, who presented the research, said: “By seven or eight years old, children of both genders believe that boys are less focused, able, and successful than girls – and think that adults endorse this stereotype.

“There are signs that these expectations have the potential to become self-fulfilling in influencing children’s actual conduct and achievement.”

The research involved presenting children, aged between four and 10, with a series of statements or “scenarios” such as “This child is really clever”; “This child always finishes their work” and “The teacher is taking the register in class and this child sits very quietly, waiting for their name to be called out”.

The children were then asked to point to a picture, in silhouette, of a boy or of a girl to say whether they thought the questioner was talking about a boy or girl.

On average, girls of reception age right through to year five said girls were cleverer, performed better, had better self-control/focus and were better behaved/more respectful. Boys in reception, year one and year two gave answers which were equally split between favouring boys and girls, but by year 3 their beliefs were in line with those of the girls.

Children were also asked to point at either picture in answer to a series of more direct questions such as “Who do you think are cleverer?”, or “Who are better behaved”? The results were broadly similar to those found through the “scenario” statements.

Ms Hartley also presented outline details of an investigation she carried out with 140 children in three Kent primary schools on how gender-related expectations of their performance might affect how they did in tests.

Children were assigned to two groups, with one told that boys do not perform as well as girls, and the other not told this. They were then tested in maths, reading and writing. Boys in the first group performed significantly worse than those in the second, while girls’ overall performance was similar in both groups.

Ms Hartley says the research supported claims that boys’ relatively poor performance nationally could be explained in part by lower expectations.
In the dissertation paper she completed for her Master’s, which formed the basis of the BERA presentation, Ms Hartley suggests changes to what goes on in schools that could help to break the cycle of lower expectations of boys.

Adults should think carefully before using phrases such as “silly boys”, “school boy pranks” and “why can’t you sit nicely like the girls?”, she argues, while schools should also address the policy of seating pupils in ability groups, which would tend to see more girls sitting on “higher achieving” tables.

Do you notice a difference in the way girls act towards boys or treat a child differently dependant on gender? Leave your comments below to join the discussion!

Source: University of Kent

Mixité à l'école : la fin d'un dogme [FR]


[Le Figaro, 14/09/2010]


Les effets pervers de la cohabitation filles-garçons sont mis en avant par des travaux de sociologues. Des expériences de séparation sont menées dans les autres pays développés, mais en France, la mixité est une valeur aussi ancrée que la laïcité.

Elles sont trois filles, assises sur la balustrade, devant le portail de leur lycée parisien. Jean serré, bouche maquillée. Ultraféminines. «S'il n'y avait pas de mecs? On y penserait encore plus, lance Julie avec un rire provocateur. Et puis entre filles, c'est supermesquin: jalousies, commérages…» Mais à côté d'elle, Mylène tempère: «En fait, ce serait peut-être moins dur. Les filles moches, ou celles qui ne sont pas populaires, ça doit être très violent pour elles, le regard des garçons.» Et la troisième de conclure, philosophe: «Ça dépend ce que tu cherches au lycée. Si tu veux bosser, c'est sûr que c'est mieux de pas être trop distrait par le reste. » Julie et ses copines ont du mal à imaginer ces temps lointains et barbares où filles et garçons vivaient séparés. Elles ne savent même pas que c'est une revendication de mixité dans la cité universitaire de Nanterre qui finit par embraser le printemps 1968. La mixité est pour elles une évidence. Comme elle le fut longtemps en France, depuis que la loi Haby la rendit obligatoire en 1975, faisant d'elle un élément aussi important que la laïcité dans l'édifice républicain français.

Mais la plus lumineuse des évidences finit un jour par être mise en question. Et la mixité ne fait pas exception. Quand la très sérieuse sociologue Marie Duru-Bellat, auteur d'ouvrages vantés par l'ensemble des tenants du progressisme scolaire, et insoupçonnable de dérive réactionnaire, publie cet été dans la revue de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) un article intitulé «Ce que la mixité fait aux élèves», le débat, très vite, s'anime. D'autant que la Revue française de pédagogie s'apprête à publier à son tour, sous la direction de la même chercheuse, un numéro consacré à ce sujet.


Meilleurs résultats pour les filles

Avant cela, toute remise en cause, et même toute interrogation sur les effets de la mixité, semblait intolérable. Michel Fize, auteur en 2003 des Pièges de la mixité scolaire (Presses de la Renaissance) en a subi les conséquences. Depuis, son argumentation a pourtant fait florès: toutes les études le prouvent, les filles obtiennent de meilleurs résultats à l'école, toutes catégories sociales confondues -même si les écarts se creusent au fur et à mesure que l'on descend dans l'échelle sociale- mais elles ont une moindre estime d'elles-mêmes que les garçons, se perçoivent comme moins brillantes, et s'orientent majoritairement vers des filières peu valorisées. «Tous les professeurs vous le diront, remarque François Portzer, professeur d'histoire-géographie, les filles sont moins dans une attitude d'opposition contre le système. Il faut dire que les images de réalisation de la virilité qu'on offre aux garçons passent par le foot, pas par l'école.» Résultat, des garçons plus turbulents, et des professeurs qui leur accordent 56% de leur temps, contre 44% aux filles.

Pire, certains s'inquiètent de l'effet potentiellement délétère de la mixité scolaire sur les garçons. «Il faut arrêter de croire que les enfants sont des anges asexués, proteste Jean-Louis Auduc, directeur adjoint de l'IUFM de Créteil et auteur de Sauvons les garçons! (Descartes & Cie, 2009). Dès l'apprentissage de la lecture, on voit que les filles s'en sortent mieux. Parce que l'apprentissage se décompose en différents moments, énoncé, exécution, vérification, correction et finition. Or les petites filles apprennent très tôt à exécuter des tâches, comme aider à mettre la table… Elles ont intégré ce processus. Les garçons, surtout dans les milieux populaires, sont souvent élevés comme des petits rois et ne sont donc pas préparés au métier d'élève. Au moment de la découverte de la différence des sexes, vers 5-6 ans, le garçon est tenté d'en conclure que l'école est faite pour les filles.» À cette différence culturelle, on peut ajouter une différence naturelle, celle d'une puberté plus précoce chez les filles, qui peut, à l'adolescence, perturber certains garçons.

«En 2003, se souvient Michel Fize, j'avais été conspué parce que j'avais écrit qu'il y a des différences physiologiques entre filles et garçons, et qu'on pouvait en tenir compte à certains moments du développement. Mais de toute façon, la donne a changé.» Car beaucoup l'ignorent, mais depuis 2008, la mixité n'est plus obligatoire en France. La retranscription d'une directive européenne sur les discriminations avait permis d'introduire dans la loi l'autorisation d'aménagements de la mixité pour certains enseignements.

La loi du 15 mai 2008 a ému les défenseurs de l'égalité homme-femme car elle coïncidait avec des revendications de groupes religieux pour revenir sur ce principe fondamental de l'organisation de l'école. C'est encore cette crainte qui limite la réflexion sur la question. Et qui fait de la France une exception puisque les écoles non mixtes ont fait l'objet, dans les années 2000 d'expériences diverses aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, ou en Grande-Bretagne. Aux États-Unis, c'est George Bush qui avait autorisé ces expériences dont les résultats ont été jugés très positifs pour les filles issues des minorités. Encore ces jeunes filles étaient-elles toutes volontaires, ce qui fausse l'évaluation. Mais la revendication émanait autant de féministes radicales voulant sortir les filles des déterminismes sexués que d'extrémistes religieux. En Allemagne, où il s'agissait de développer des enseignements non mixtes, en sciences physiques ou en informatique, les résultats étaient très positifs pour les filles, même si leur réinsertion dans des classes normales, où elles se heurtaient à des stéréotypes renforcés, était difficile.

En France, où n'existe pas la tradition anglo-saxonne de séparation des sexes dans l'espace social, seul le privé hors contrat développe, de façon très marginale, des classes non mixtes. Dans l'enseignement catholique sous contrat, où la non-mixité est peu à peu devenue rare, on se veut prudent. Pour Claude Berruer, secrétaire général adjoint de l'enseignement catholique, «il faut avoir conscience que la mixité ne contribue pas forcément à une égale dignité garçon-fille. Mais un retour en arrière ne serait pas la solution. Bien sûr, nous avons des familles, notamment musulmanes, qui expriment des réserves et mettent le doigt sur des façons de vivre la mixité qui ne respectent pas la pudeur. On se désole du machisme, mais il faut réfléchir sur ce qu'on donne à voir du rapport au corps dans nos sociétés.» Et de fait, les quelques classes non mixtes de l'enseignement privé sous contrat sont plébiscitées.

Respecter la sensibilité des adolescents

Ainsi, le célèbre établissement Saint-Jean-de-Passy, dans le XVIe arrondissement de Paris, ancien lycée de garçons, s'est ouvert aux filles pour le primaire, puis pour le collège et le lycée. Mais le choix a été fait, au collège, de conserver des classes non mixtes. «Nous avons toujours pensé qu'il y avait une complémentarité des sexes, plaide Marie-Odile Idrac, qui dirige l'établissement depuis un an. Nous aménageons de longs moments de mixité, pendant les repas, les récréations, mais nous avons voulu développer une approche originale, respectant la sensibilité des adolescents.» Et dans les examens qui sont mixtes, les filles s'en sortent avec en moyenne deux points de plus que les garçons.

Au collège Stanislas, dans le VIe arrondissement, on laisse le choix aux élèves. Philippe, dont le fils est entré cette année en 4e, raconte: «Dans son ancien collège, Clément était classé “intello”. Il était harcelé par des garçons, souvent poussés par des filles plus mûres qu'ils voulaient impressionner. Mais à Stanislas, il est finalement dans une classe mixte, et cela ne pose aucun problème. Pour une raison simple: tout le monde est là pour travailler, pour apprendre. Garçons et filles jouent le jeu parce qu'ils savent que sinon, ils sont virés.»

De l'autre côté de l'échelle sociale, Mourad Rebrab, professeur à Belfort, observe lui aussi que les problèmes liés à la mixité révèlent surtout des carences de l'école. «Les filles sont en moyenne meilleures, mais elles sont plus fragiles. On en voit qui basculent et deviennent ingérables à la suite de problèmes familiaux graves, parce que personne n'est là pour les écouter. Chez elles, elles n'existent pas. On n'a pas de solution, on les exclut parce que le collège unique ne sait pas prendre en charge les élèves déviants.» Les garçons, eux, s'enfoncent dans l'échec et dans la frustration. Les filles ont gagné le droit d'être instruites au moment où l'école renonçait à la transmission au profit de nouvelles pédagogies. Mieux préparées à une absence de cadre, elles s'en tirent mieux, mais au prix de relations dégradées et violentes avec les garçons.

Jungen - das neue schwache Geschlecht?

[Deutsche Welle, 10.09.2010]

Sie machen die schlechteren Schulabschlüsse und schaffen es seltener auf die Universität. Offensichtlich werden Jungen im deutschen Bildungssystem gegenüber den Mädchen benachteiligt.


Alle größeren Bildungsstudien der vergangenen Jahre belegen eine Diskriminierung der Jungen. Sie lesen schlechter als Mädchen, sind ab der achten Klasse schlechter in Mathematik, erhalten seltener eine Gymnasialempfehlung, landen häufiger auf Förder- und Hauptschulen. Während 36 Prozent der Mädchen in Deutschland Abitur machen, sind es nur 28 Prozent der Jungen. Auch der Aktionsrat Bildung, ein Expertengremium, spricht von einer eklatanten Benachteiligung von Jungen im Bildungssystem.


Was sind die Ursachen? Warum kommen Mädchen im deutschen Bildungssystem besser klar? Und wie könnten Jungen stärker gefördert werden? Unser Thema in Journal Extra.


Moderation: Günther Birkenstock


Redaktion: Nils Naumann

"Männer als Vorbilder"

[Stuttgarter Zeitung, 27.08.2010 ]

Stuttgart - Mit Jungen wird hilflos umgegangen, sagt die FDP-Politikerin Miriam Gruß. Deshalb zeigen sie oft Schwächen.

Frau Gruß, die Koalition will eine "eigenständige Jungen- und Männerpolitik" entwickeln. Bis jetzt hört man wenig davon.
Jungs sind oft Bildungsverlierer, und das wollen wir ändern. Bildung beginnt im frühen Kindesalter. Deshalb bereiten wir diesen Sommer einen gemeinsamen Antrag der Koalitionsfraktionen vor, der die Qualität der frühkindlichen Bildung verbessern soll. Im Herbst wird er vorgelegt.
Die soziale Herkunft stigmatisiert, und Frauen werden im Job schlechter bezahlt und in Führungspositionen selten gesehen. Weshalb muss man die Jungen- und Männerpolitik intensivieren?
Leider ist es so, dass gerade in Deutschland ein Zusammenhang besteht zwischen sozialer Herkunft und Bildungserfolg. Aber wer sagt denn, dass wir uns darum nicht mehr kümmern? Auch das Thema Gleichberechtigung von Frauen soll nicht vernachlässigt werden. Aber die Jungen muss man gleichwohl verstärkt in den Blick nehmen, weil wir feststellen, dass ihre spezifischen Potenziale nicht ausreichend im Bildungssystem gefördert werden. Mädchen lesen sehr viel besser. Mädchen werden in der Regel schneller schulreif. Wir stellen fest, dass Mädchen mit persönlichem Versagen leichter umgehen, Jungen reagieren mit Frust. Der Anteil von Jungen, die eine höhere Schullaufbahn einschlagen, ist geringer. Die Mehrheit der Studierenden ist weiblich. Das kehrt sich erst um, wenn sich für Frauen die Kinderfrage stellt.
Vielleicht werden Jungen gar nicht benachteiligt, vielleicht sind sie, zugespitzt formuliert, nur dümmer und fauler als Mädchen?
Das ist Unsinn. Jungs werden oft nicht entsprechend ihren Fähigkeiten gefördert. Es ist so, dass Jungen und Mädchen unterschiedliche Herangehensweisen haben. Jungen sind oft rabaukiger, lauter, haben andere Spielformen als Mädchen.
Was brauchen Jungen, um Tritt zu fassen?
Der Bund ist da nicht in erster Linie zuständig. Bildung ist Ländersache, und deshalb brauchen wir eine Zusammenarbeit mit den Länderministerien. Wir müssen geschlechtsspezifische Unterrichtsmethoden entwickeln, die traditionelle Geschlechterrollen und Stereotypen infrage stellen. Wir brauchen Fortbildung für Erzieher und Lehrer, um auf die Bedürfnisse beider Geschlechter einzugehen. Außerdem müssen wir das Lesen der Jungen gezielt fördern. Wir brauchen einen höheren Anteil von Männern in pädagogischen Berufen, die auf ihre Geschlechtsgenossen adäquat eingehen können.
Wie wollen Sie Männer motivieren?
Das Missverhältnis liegt zum Teil an der schlechten Bezahlung. Ich bedaure das, denn die Erzieherinnen und Erzieher gehen täglich mit unseren Kindern, also mit der Zukunft Deutschlands, um. Also müssen wir mit einer besseren Ausbildung und einer adäquaten Bezahlung Anreize setzen. Es muss aber auch der Stigmatisierung, der Ausgrenzung von Männern, die sich solche Berufe aussuchen, entgegengewirkt werden. Das traditionelle Denken verortet einen Mann eben eher in einer Polizeistation als in der Krabbelgruppe. Das muss sich ändern. Wir brauchen Männer in Schulen und Kindergärten.
Es gibt kaum Beweise dafür, dass der Bildungsrückstand von Jungen auf die Vormacht von Frauen in pädagogischen Berufen zurückzuführen ist. Manche sprechen von einem Modethema. Ist es das?
Nein. Es spricht viel dafür, dass es einen Zusammenhang zwischen dem Bildungsrückstand von Jungs und dem Fehlen von männlichen Vorbildern gibt. Mit verhaltensauffälligeren Jungs wird oftmals hilflos und unbeholfen umgegangen. Es wird viel zu häufig und zu schnell ADHS (Aufmerksamkeitsdefizitsyndrom, d.Red.) konstatiert. Die Jungs werden dann mit einer Pille ruhiggestellt. Das ist nicht die richtige Antwort auf diese Herausforderung. Das heißt nicht, dass wir die Mädchen nicht fördern müssen, wir müssen den Blickwinkel erweitern.
Unter fehlenden Rollenbildern leiden doch auch Mädchen...
Deshalb spricht viel dafür, Phasen des Unterrichts geschlechtsspezifisch abzuhalten, also Jungs und Mädchen zu trennen.
Wie soll das denn praktisch ablaufen?
Es ist zu überlegen, einzelne Unterrichtsstunden oder Themenzüge rein männlich oder rein weiblich zu unterrichten. Nun bin ich nicht dafür, eine generelle Trennung einzuführen, aber bestimmte Themen eignen sich schon dafür.
Zum Beispiel?
Es kann sinnvoll sein, beim Thema Aufklärung und Sexualität in der Pubertät die Jungs und die Mädchen unter sich zu lassen. Gegen gemeinsamen Matheunterricht spricht im Grundsatz nichts. Aber Mädchen tun sich in Mathe tendenziell schwerer, und vielleicht verstehen sie die Zusammenhänge in einer reinen Mädchengruppe besser. Sie trauen sich dann eher, Fragen zu stellen, weil ihnen das vor den Jungs peinlich wäre. Die Schulen müssen solche Formen ausprobieren können.

East Bay School caters to boys' learning styles

[San Francisco Chronicle, August 16, 2010]

Carolyn Jones, Chronicle Staff Writer

Like most boys, Joe Villeneuve's son, Dylan, is not one for sitting still.

"He's a bouncy, outgoing, happy kid who likes to explore and see how things work," said the Berkeley father. "He's always on the move. He is a boy."

And as every parent and teacher will attest, "always on the move" and a quiet, orderly classroom are not always compatible states.

But Dylan will soon be at a school where "always on the move" is not only prized, it's built into the curriculum. The East Bay School for Boys, opening Aug. 31 in Berkeley, is tailored specifically to boys' energy levels, brain development and love of taking things apart, scattering them across the floor and putting them together again.

The first week of school, for example, the boys will get hammers, power saws and wood, and build their own desks.

"We're going to allow them to make mistakes, experiment, be a little disorganized," said headmaster Jason Baeten. "It's going to be messy, but we think they'll fall in love with school."

Boys need to fall back in love with school, according to several recent studies.

In the past 30 years or so, boys have started trailing girls in reading, writing, grades, test scores and overall motivation, according to a report compiled by educators, sociologists and others who want the president to establish a White House Council on Boys to Men. In 1966, men earned 61 percent of the college diplomas in the United States, but are expected to earn only 39 percent by 2019, their report stated.

Boys are also more likely to be medicated for attention problems and learning disorders, and more likely to be held back or disciplined for behavior problems, studies show.

End to sitting all day

In many cases, boys are performing the same as they always have but girls have surged ahead academically, due in part to a general shift in curriculum favoring girls. It wasn't hard: More than 90 percent of elementary and middle school teachers are women.

Another factor is higher academic expectations placed on younger children due to pressure to raise test scores, teachers said. Kindergarteners are now expected to read, a task that's difficult for some boys because their language skills generally develop later than girls'. The result is that by first grade, many boys are already lagging and their self-confidence starts to drag.

"The structure of a classroom - sitting still in a desk all day - works better for girls than boys," said Marcia Bedford, an East Bay School for Boys board member and assistant head of school at Julia Morgan School for Girls in Oakland. "There's a lot of pressure on boys to hold it together all day and behave, well, like girls."

Boys schools blossom

East Bay School for Boys isn't the only new school to take on boys' education. Public, private and charter schools for boys are blossoming throughout much of the United States, according to the International Boys School Coalition.

"These schools take boys as they are. Instead of punishing boys for their activity, they embrace it and build the curriculum around it," said executive director Brad Adams. "These schools have had great success."

The Pacific Boychoir Academy in Oakland, an all-boys school that opened seven years ago, tailored its curriculum to boys. History classes focus on conflicts and action, teachers might cover four lessons instead of two in a 50-minute period in order to keep students interested, and boys get plenty of opportunities to run around.

Directed energy

"Boys are naturally competitive and we don't want to tamp that down," said school administrator Jim Gaines. "We want to give boys a chance to be extraordinary."

The hope for all these schools is to create a generation of males who are self-confident, capable and compassionate in a world where men's roles are in flux, Baeten and others said.

Joe Villeneuve is just hoping his son's natural enthusiasm isn't squelched by having to sit still at a desk all day.

"What a luxury for a school to say, we're going to use all that energy," he said. "We're not going to thwart it."


E-mail Carolyn Jones at carolynjones@sfchronicle.com

Bildungsbehörde sucht Grundschullehrer


[Weser Kurier, 22.07.2010]

Von Arno Schupp

Bremen. Frank Dahlenberg ist so etwas wie eine Rarität. Schon an der Universität gehörte er einer Minderheit an, und auch jetzt, im Berufsleben, gibt es nicht viele, die machen, was er macht. Frank Dahlenberg ist Grundschullehrer, einer der wenigen, muss man hinzufügen, denn die Klassen eins bis vier sind klar in Frauenhand. Und das ist aus kinderpsychologischer Sicht nicht unproblematisch.

Gerade einmal zwölf Prozent der Bremer Grundschulpädagogen sind männlich. In den Kindergärten ist die Quote noch geringer, dort sind es gerade mal drei Prozent. Für sich genommen scheint es zwar erst einmal egal, wer den Kindern bei Mathe, Bio und Deutsch auf die Sprünge hilft, oder wer ihnen beim Spielzeug-Sortieren unter die Arme greift. Doch zu der niedrigen Männerquote kommt noch eine zweite Komponente: Die hohe Zahl der allein Erziehenden.

Nach Angaben des Statistischen Landesamtes gibt es im Bremen schätzungsweise 23000 alleine erziehende Mütter. 15000 von ihnen haben ein Kind, der Rest hat zwei oder mehr Kinder. Kombiniert man diese Zahlen mit der Männer-Quote in Kindergarten und Grundschule, kann das im ungünstigsten Fall dazu führen, das Kinder bis zur vierten Klasse aufwachsen, ohne eine männliche Bezugsperson zu haben. Und das kann Folgen haben.

Männer spielen bei der Erziehung eine wichtige Rolle

Männer spielen in der Erziehung von Kindern eine wichtige Rolle, denn 'Kinder lernen ihr Sozialverhalten am lebenden Modell', sagt Claus Jacobs, Leiter der Psychologischen Kinderambulanz der Universität Bremen. Kinder können partnerschaftlichen Umgang, in dem Frauen und Männer einander mit Wertschätzung und Respekt begegnen, nur dann erleben, wenn es in ihrem Alltag auch Männer und Frauen gibt. Abgesehen davon ist die klassische Identifikationsfigur für einen Jungen der Mann, und wenn dieses Rollenvorbild in der Erziehung fehle, 'kann dies vorhandene psychologische Probleme durchaus verstärken', sagt der Kinderpsychologe.

Es gibt noch zahlreiche weitere Bereiche, auf die Männer bei der Erziehung Einfluss nehmen. 'Es geht beispielsweise auch um das Beurteilen, ob sich Kinder normal entwickeln oder Verhaltensauffälligkeiten haben.' Jungen würden beispielsweise mehr zum Rangeln und Rumschubsen als Mädchen neigen. Doch was ist noch normal, was schon aggressiv. 'Es ist ein Unterschied, ob ein Mann oder eine Frau dies beurteilt', sagt Jacobs.

Und noch einen Grund führt er an, warum Männer wichtig sind in der Erziehung. 'In den klassischen Rollen-Stereotypen ist der Mann derjenige, der etwas riskiert, der sagt: ,Das wird schon gut gehen?. Auf der anderen Seite sind die Frauen diejenigen, die auf Sicherheit bedacht sind', erklärt der Psychologe und fügt hinzu: 'Man könnte auch sagen, dass Frauen verantwortungsbewusster sind.' Ein Kind brauche gleichwohl beide Einflüsse, um sich optimal zu entwickeln. 'Kinder brauchen eine ausgewogene Mischung.'

Das Bildungsressort hat Handlungsbedarf erkannt und gemeinsam mit der Universität und den Landesinstitut für Schule eine Kampagne gestartet, um mehr Männer an die Grundschulen zu bekommen. Mit Flyern und auf Fachtagungen werben sie um neue Pädagogen und locken mit den guten Aussichten auf einen sicheren Job, denn in den nächsten zehn Jahren wird eine große Pensionierungswelle durch die Schule rollen. 'Wer jetzt mit einem Lehramtsstudium als Grundschullehrer anfängt, der hat exzellente Chancen, bei uns eine Stelle zu bekommen', sagt Andreas Kraatz-Röper, der bei der Bildungsbehörde für den Bereich Personalmarketing zuständig ist.

Männer in die Grundschulen

'Männer in die Grundschulen' ist das gemeinsame Projekt überschrieben, das auf drei Ebenen Wirkung zeigen soll. Die Studenten, die sich bereits für die Grundschullehrer-Laufbahn entschieden haben, sollen an der Uni bestmöglich unterstützt werden, denn die Abbruch-Quote ist bei Männern hoch. Gleichzeitig soll jungen Männern frühzeitig die Möglichkeit gegeben werden, in den Job hineinzuschnuppern. Und schließlich arbeiten Bildungsressort, Uni und Landesinstitut daran, das Image der Grundschullehrer zu verbessern. Die Kampagne soll zeigen, dass der Job mehr zu bieten hat als ein bisschen singen und basteln. Und sie soll zeigen, dass auch echte Kerle in die Grundschulen passen. Kerle wie Frank Dahlenberg.

Der 40-Jährige ist über den zweiten Bildungsweg an die Grundschule gekommen - wie der überwiegende Teil der männlichen Primarstufen-Pädagogen. Doch das dürfte es mit den Gemeinsamkeiten auch schon gewesen sein. Dahlenberg ist Fußballtrainer und Pilot, war Zeitsoldat, hat anschließend Jura studiert und schließlich auf ein Lehramtsstudium umgeschwenkt. 'Vermutlich familiär bedingt', sagt er, 'denn schon meine Mutter war Grundschullehrerin.' An der Uni waren sie drei Jungs, erzählt Dahlenberg, obwohl das für ihn keine große Rolle gespielt hat. Seine Kommilitonen waren für ihn eher Menschen, die das gleiche Ziel hatten wie er selbst. Mann, Frau, das spielte keine große Rolle. Gleichwohl 'haben wir Jungs uns schnell gefunden', sagt er.

Der 40-Jährige absolvierte Uni und Referendar-Zeit und steht jetzt am Beginn seiner Lehrer-Laufbahn, die für ihn eine Art spät gefundene Profession ist. 'Als Grundschullehrer kann ich die Kinder unterstützen und ihre Entwicklung begleiten', sagt Dahlenberg. Je früher man dabei ansetzt, desto besser sei es doch. Gerade in einem Stadtteil wie Tenever, wo im Familienkreis längst nicht immer alles optimal läuft. 'Hier kann ich den Kinder bessern helfen als in jedem anderen Stadtteil', ist sich der 40-Jährige sicher. Und darum gehe es doch, ums Helfen.

Und wer weiß, sagt er, vielleicht wird es bei ihm ja eines Tages so sein wie bei seiner Mutter. 'Die wird heute noch von ihren ehemaligen Grundschülern angesprochen', erzählt der 40-Jährige. Man grüßt sich, nimmt sich ein paar Minuten zum Reden. Und das auch noch nach all den Jahren.