Boys Education - Christina Hoff Sommers




Dr. Sommers on MSNBC about boys' education, dismissed/mocked by Feminist hosts.

Not Only Children




Not Only Children - They are Boys and Girls: Margrét Pála Ólafsdóttir at TED x Reykjavík.

Mädchen-freier Unterricht könnte Buben helfen [CH]


[20 Minuten, 24. April 2013]

MÄDCHENSCHULE GYMI

von Jessica Pfister - Mädchen sind in Schweizer Gymnasien deutlich übervertreten. Nun liebäugeln Bildungsexperten damit, Buben und Mädchen fächerweise getrennt zu unterrichten.

Gymnasien sind heute überwiegend Mädchenschulen. Das zeigen die neusten Zahlen aus den Kantonen. In Zürich beträgt der Mädchen-Anteil an Gymis laut dem «Tages-Anzeiger» über 55 Prozent. In St. Gallen waren von den 914 Schüler, die dieses Jahr den Sprung ans Gymi geschafft haben, 59 Prozent Mädchen und in Bern - wo der grösste Teil der Jungendlichen mit Empfehlung und nicht mit einer Prüfung ins Gymi kommt - liegt die Quote seit mehreren Jahren bei 60 zu 40 Prozent.

Auch in Liestal (BL), wo Lehrerverbands-Präsident Beat W. Zemp unterrichtet, ist das Ungleichgewicht der Geschlechter spürbar. «In unserem Schulhaus musste ein Teil der Bubentoilletten zu Mädchentoilletten umfunktioniert werden.» Ein Grund für die Entwicklung sieht Zemp in der Ausrichtung der Gymnasien: «Weil die Sprachen heute stärker gewichtet werden, ist das Gymi für junge Frauen attraktiver». Dafür würden sich junge Männer häufiger für die Berufsbildung entscheiden.

Abhilfe schaffen soll laut Zemp die Revision des Maturitätsanerkennungs-Reglements und der Lehrplan 21 für die Volksschulen. «Künftig sollen naturwissenschaftliche Fächer stärker gewichtet und das Fach Informatik aufgewertet werden.» Handlungsbedarf sieht Zemp zudem bei den Lehrpersonen, die an den Volksschulen vor allem Frauen sind. Eine weitere Idee ist ein getrennter Unterricht von Mädchen und Buben. «Man weiss aus Studien, dass Schülerinnen und Schüler in Teilbereichen wie beispielsweise Algebra geschlechtergetrennt bessere Ergebnisse erzielen», so Zemp.
«Buben lernen anders als Mädchen»

Für Markus Theunert, Präsident von «männer.ch» macht der geschlechtergetrennte Unterricht in einzelnen Fächern wie Algebra durchaus Sinn. «Buben lernen anders als Mädchen, sie brauchen mehr Bewegung und Action, Mädchen reden lieber - darauf könnte eine Lehrperson dann besser eingehen.» Damit könne man auch die gesellschaftliche Verunsicherung über die Rollenbilder angehen. «Heute halten Buben lieber den Mund, wenn sie sich bei einer Antwort nicht sicher sind.»

Die Idee eines getrennten Unterrichts wird auch im Kanton St. Gallen diskutiert. Christoph Mattle, Amtsleiter Mittelschulen erwägt ein Pilotprojekt: «Es würde mich reizen einen Versuch zu starten und dies wissenschaftlich zu begleiten.» Für Mattle ist aber auch wichtig, dass - bei guten Erfahrungen - ein zeitweise getrennter Unterricht schon in der Volksschule angewendet wird. Zumindest als prüfenswert bezeichnet CVP-Bildungspolitiker und ehemaliger Gymi-Rektor Ivo Bischofberger den Vorschlag. Allerdings sagt er auch: «Mit der heutigen Pädagogik müsste es möglich sein, auf die unterschiedlichen Bedürfnisse von Jungen und Mädchen im gemischten Unterricht einzugehen.» Das sieht Lehrer und SVP-Politiker Oskar Freysinger gleich. «Später im Berufsalltag müssen sie sich auch neben dem anderen Geschlecht beweisen.»
«Buben sind nicht dümmer als Mädchen»

Für Erziehungsberater und Kinderarzt Remo Largo sind dies alles «hilflose Vorschläge». Er verlangt eine komplette Umkrempelung des Schulsystems. «Vor den 80-er Jahren hat man Buben mit einem weniger hohen Notenschnitt als Mädchen ins Gymi gelassen - seit dies nicht mehr so ist, haben die Probleme angefangen.» Mädchen seien nun mal vor dem Übertritt ins Gymnasium eineinhalb Jahre reifer als Buben. Diesem Umstand müsse Rechnung getragen werden. «Anzunehmen, Buben seien dümmer als Mädchen, ist völlig falsch.»

POURQUOI LES GARÇONS SONT MOINS FORTS QUE LES FILLES À L'ÉCOLE [FR]

[Le Nouvel Observateur, 31-05-2013]

Dans son dossier de juin, consacré à «la fin du mâle», «BoOks» a traduit cet article du regretté «Newsweek». Extraits. 

Partout, les élèves de sexe masculin sont distancés. Dans tous les milieux, de l’école primaire à l’université. Le phénomène est devenu un sujet de préoccupation majeure aux États-Unis. Que faut-il incriminer? Extraits d’une enquête du regretté «Newsweek», à lire dans le «BoOks» de juin consacré à «la fin du mâle». 

Il suffit de passer quelques minutes au téléphone avec Danny Frankhuizen pour se dire, en raccrochant: «Quel charmant garçon !» Il est réfléchi, intelligent, s’exprime bien. Il a de bonnes relations avec sa mère, va à l’église tous les dimanches, adore le groupe de rock Phish et passe des heures chaque jour à pratiquer la guitare. Mais dès qu’il se retrouve à l’intérieur de son immense lycée de Salt Lake City, tout semble aller de travers.

À 16 ans, il ne sait pas s’organiser. Il finit ses devoirs, puis ne les retrouve plus dans son cartable. Il est incapable de maintenir son attention pendant les cours, et, avec quarante élèves à gérer, les profs ne lui sont pas d’un grand secours. «Quand je ne comprends pas quelque chose, ils me disent de me débrouiller tout seul», confie Danny. L’an dernier, ses notes sont tombées de B à D, et même F. Lui qui rêvait naguère de Stanford remonte à présent la pente, mais il redoute «de ne pas même réussir à intégrer une université de seconde zone».

Sa mère, Susie Malcolm, une prof de maths divorcée, témoigne du déchirement que ce fut de contempler son fils perdre pied. «J’essaie de me convaincre qu’il va s’en sortir, explique-t-elle, mais c’est déprimant de voir ces portes qui se ferment et ces perspectives qui s’évanouissent.» Qu’est-ce qui ne va pas, chez Danny?

Selon presque tous les critères, les garçons dans l’ensemble du pays, quel que soit le groupe démographique, sont en train de décrocher. Dans le primaire, ils ont deux fois plus de risques de se voir diagnostiquer des troubles de l’apprentissage que les filles, et deux fois plus de probabilités d’être placés dans des classes d’éducation spéciale. Les lycéens sont dépassés par les lycéennes dans les tests d’aptitude normalisés en rédaction.

Selon une étude de l’université du Michigan, le pourcentage des garçons disant n’avoir pas aimé l’école a augmenté de 71% entre 1980 et 2001 [En France, 38% des garçons disent s'ennuyer à l'école, contre 29% des filles]. Mais c’est à l’université que l’évolution est la plus manifeste. Dans le premier cycle, il y avait, voilà trente ans, 58% de jeunes hommes; ils sont désormais en minorité, à 44%. La différence croissante de performance entre garçons et filles «a des conséquences considérables pour l’économie, la société, la famille et la démocratie», a déclaré la secrétaire à l’Éducation de George Bush, Margaret Spellings.

Tandis que des millions de parents se font des cheveux blancs, les spécialistes de l’éducation cherchent de nouvelles méthodes pour pallier les difficultés des garçons. Des livres comme le bestseller de Michael Thompson «Raising Cain», ou l’ouvrage de référence du psychologue de Harvard William Pollack, «Real Boys», sont devenus des lectures incontournables en salle des profs. 15.000 enseignants se sont inscrits aux séminaires de l’Institut Gurian, créé par le thérapeute familial Michael Gurian en 1997 pour aider les éducateurs à aider les garçons.

Même la fondation Gates, qui a déboursé près d’un milliard de dollars pour les écoles expérimentales au cours des cinq dernières années, a décidé de se concentrer sur ce problème. «Aider les garçons ayant des problèmes de scolarité fait désormais partie de notre mission essentielle», explique Jim Shelton, le responsable de l’éducation au sein de la fondation.

Mais le problème ne sera pas résolu du jour au lendemain. Depuis une vingtaine d’années, le système éducatif américain se focalise sur une forme quantifiable et étroitement définie de la réussite scolaire, affirment les experts, et cette vision réductrice nuit aux garçons. Ceux-ci sont différents des filles du point de vue de leur biologie, de leur développement, et de leur psychologie – et le corps enseignant doit apprendre à tirer le meilleur de chacun. «Des personnes animées des meilleures intentions du monde ont mis en place un modèle éducatif qui fait complètement l’impasse sur les différences biologiques», explique le Dr Bruce Perry, un neurologue de Houston qui défend les enfants en difficulté.
Il y a trente ans, c’étaient les filles et non les garçons qui accusaient un retard. Le titre IX de la loi fédérale de 1972 sur l’éducation a obligé les écoles à leur offrir les mêmes opportunités qu’à ceux-ci, en salle de classe comme sur le terrain de sport. Pendant les deux décennies suivantes, on a englouti des milliards de dollars pour trouver de nouveaux moyens d’aider les filles à réussir.

En 1992, l’Association américaine des femmes à l’université publiait un rapport expliquant que le «titre IX» n’avait pas atteint tous ses objectifs, et qu’elles étaient toujours derrière en maths et en sciences. Mais, vers le milieu des années 1990, ces demoiselles avaient réduit l’écart en maths, et elles étaient désormais plus nombreuses que les garçons à choisir les options chimie et biologie dans le secondaire.

Les dévoiements du féminisme

Des universitaires, notamment Christina Hoff Sommers, de L’American Enterprise Institute, imputent la responsabilité du décrochage des garçons aux dévoiements du féminisme. Dans les années 1990, confie-t-elle, alors que les filles progressaient clairement et régulièrement vers la parité à l’école, les enseignantes féministes continuaient à les juger défavorisées et leur prodiguaient un maximum de soutien et d’attention. De leur côté, les garçons, dont les performances avaient déjà commencé de péricliter, étaient abandonnés à leur sort, et on laissa leurs difficultés s’aggraver.

Les garçons sont depuis toujours des garçons. Ce qui a changé, c’est ce qu’on attend d’eux en termes de comportement et d’apprentissage à l’école. Ces dix dernières années, du fait de l’implication de certains parents dans la réussite de leurs enfants, la qualité des établissements a été mesurée de deux manières simples: le nombre d’élèves en «cours accélérés», et l’obtention systématique de bons résultats aux examens. On fait désormais communément passer des tests d’évaluation aux bambins dès l’âge de 6 ans. Et les programmes scolaires sont devenus beaucoup plus contraignants.

Plutôt que de laisser aux professeurs la possibilité d’adapter le contenu et le rythme de l’apprentissage à chaque classe, on leur dicte dans certains États ce qu’il convient d’enseigner, quand et comment. En même temps, le nombre d’élèves par professeur a augmenté, la part dévolue à l’éducation physique et aux sports a diminué, et les récréations longues ne sont plus qu’un lointain souvenir. Ces nouvelles contraintes réduisent les points forts et accentuent les points faibles de ce que les psychologues appellent désormais le «cerveau de garçon» – ce comportement agité, brouillon, très agaçant mais parfois brillant, dont les scientifiques pensent aujourd’hui qu’il est non pas acquis mais inné.

Déficit de l’attention

En conduisant Sam, son fils de 3 ans, chez un pédiatre, pour vérifier s’il était atteint du «trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité» (TDA/H), Cris Messler, de Mountainside, dans le New Jersey, symbolisait le désespoir que peuvent éprouver les parents. Sam est un gosse plein d’énergie, et sa mère s’est surprise à espérer un diagnostic positif. «Si j’avais obtenu cet avis du docteur, j’aurais pu donner un médicament à Sam.»

Mais le médecin a dit que son fils était tout à fait normal. Sa scolarisation a cependant été difficile. Pour la lecture, c’est une catastrophe, selon son institutrice. Son instituteur de CP se plaint de son excitation permanente et lui-même, à présent âgé de 7 ans, se dit «stupide». Cris Messler est soulagée que son fils n’ait pas besoin de traitement, mais se demande ce qu’elle peut bien faire pour l’aider dans sa scolarité. […]

À travers l’Amérique, certains pédagogues sont en train de ressusciter une vieille idée: séparer les garçons des filles. Au collège Roncalli de Pueblo, dans le Colorado, la direction affirme que la séparation est bénéfique pour les uns comme les autres. Dernièrement, avec l’accord des parents, le conseiller d’éducation a, pour les matières fondamentales, réparti de façon aléatoire cinquante élèves de sixième dans des classes non mixtes. Quand le professeur de sciences naturelles Pat Farrell donne comme travail de laboratoire la mesure des cristaux, les filles rassemblent tout le matériel nécessaire (un bec Bunsen, un flacon de salicylate de phényle, une cuillère), elles lisent soigneusement les instructions et les suivent scrupuleusement de bout en bout. Les garçons, au contraire, commencent par poser la question: «Est-ce que ça se mange ?»

Ils sont moins bien organisés, mais, fait remarquer Pat Farrell, «souvent prêts à en faire plus que ce qu’on ne le leur demande». Avec cela en tête, le professeur distribue aux deux groupes les instructions écrites, mais revient dessus étape par étape avec les garçons. Il est encore trop tôt pour crier victoire, mais les premiers signes sont encourageants: les plus timides des adolescents s’impliquent beaucoup plus. Et si c’est la classe féminine qui a obtenu les meilleurs résultats en maths, elle est suivie immédiatement par la classe masculine, le groupe mixte venant en dernier.

Une génération de garçons sans père

L’un des indicateurs qui permettent le mieux de prédire si un garçon réussira ou non au lycée tient en une seule question: y a-t-il dans sa vie un homme qui puisse lui servir de modèle? Trop souvent, la réponse est non. La fréquence des divorces et le grand nombre de mères célibataires ont créé une génération de garçons sans pères. Dans tous les types de quartiers, riches ou pauvres, un nombre croissant d’entre eux sont élevés sans leur géniteur.

Les psychologues font valoir que les grands-pères ou les oncles peuvent apporter une aide, tout en soulignant qu’un adolescent sans figure paternelle est comme un explorateur sans carte. C’est encore plus vrai pour les garçons de milieux pauvres ou ceux qui ont des difficultés scolaires. Un homme plus âgé, explique Michael Gurian, sert au jeune de modèle en matière de maîtrise de soi et d’habitudes de travail. Qu’il soit en permanence sur son dos à propos de ses notes ou le presse d’être à l’heure en classe, «l’homme plus âgé rappelle au jeune, d’une multitude de façons, que l’école est essentielle pour réussir sa vie».


Peg Tyre

Männer helfen Jungs, „cool“ zu sein

[Augsburger Allgemeine, 1-10-2010]

Bobingen In dem Projekt „Coole Jungs“ an der Laurentius-Volksschule Bobingen lernen Buben, was es wirklich heißt, „cool“ zu sein: gute Gespräche, fairer Kampf. Dafür gibt es viel Lob von Trainer Mike Wilson und Lehrer Peter Schütt. Das macht selbstbewusst. Und Selbstbewusstsein ist cool. Das Projekt der St. Gregor-Jugendhilfe zur Jungenpädagogik wird fortgesetzt.

Die Überlegung dahinter: Kleine Jungen wollen Aufmerksamkeit, große Jungen wollen cool sein. Beide setzen auf Strategien wie Durchsetzungsvermögen, Leistung und Selbstständigkeit. Das ist „cool“ und bringt Aufmerksamkeit. Wo diese Strategien nicht greifen, bedient sich mancher Junge einer anderen: Probleme machen. Denn Problemverursacher bekommen Aufmerksamkeit - wenn auch negative. Sozialpädagogin Rosemarie Langhammer von der St. Gregor-Jugendhilfe stellt fest: „Jungs fallen durch Störungen, Aggressivität und beharrliches Übertreten von Regeln überdurchschnittlich häufiger auf als Mädchen.“

Als Jugendsozialarbeiterin hat sie das Gewaltpräventions-Projekt „Du und ich“ in der Laurentius-Volksschule in Bobingen eingeführt, bei dem es um Verhaltensregeln und deren Einhaltung im Schulgebäude und während der Pausen ging. Dabei war ein Ergebnis, dass es mit Jungen mehr Schwierigkeiten gibt. „Die sind immer gut drauf, sie sind Clowns oder einfach ,nur cool‘“, so Rosemarie Langhammer. Diese Erkenntnis wurde von der Schulleiterin Waltraud Goers, dem Grundschullehrer Peter Schütt und der Sozialpädagogin Rosemarie Langhammer sehr ernst genommen.

Buben werden meist von Frauen erzogen

Deshalb wurde ein zwölfwöchiges Projekt aus dem Bereich der Jungenpädagogik durchgeführt, zunächst finanziert durch das Amt für Jugend und Familie (Landratsamt). So konnte Peter Schütt erstmals gemeinsam mit dem in Jungenpädagogik besonders erfahrenen Sozialpädagogen Michael „Mike“ Wilson das Projekt „Coole Jungs“ anbieten: Einmal wöchentlich für 90 Minuten konnten zehn Jungen an einer Jungengruppe teilnehmen.

Und weil sie damit so gute Erfahrungen gemacht haben, wird die Laurentius-Schule mit Peter Schütt „Coole Jungs“ ab 8. Oktober in Eigenregie fortsetzen, punktuell unterstützt von Wilson.

„Jungs machen Probleme, weil sie Probleme haben“, sagt Mike Wilson, „vor allem mit ihrem Selbstbild.“ Die Entwicklung von Männlichkeit, also die männliche Rollenaneignung, sei schwierig, weil der kleine Junge fast nur mit Frauen - Mütter, Erzieherinnen, Grundschullehrerinnen - zu tun hat. So erfolge die Rollenaneignung per Negation: „Männlich ist, was nicht weiblich ist“.

In dem Projekt an der Laurentius-Volksschule Bobingen lernen Jungs, was es wirklich heißen soll, „cool“ zu sein. In der Gesprächsrunde dürfen Probleme benannt und Kritik geäußert werden. Dabei muss man höflich und fair bleiben. „Der Angesprochene darf zu Wort kommen und seine Sicht darstellen“, erklärt Peter Schütt.

Girls believe they are better than boys by the age of four


[Parenta, september 2010] Girls believe they are cleverer, better-behaved and try harder than boys at school from a very young age, new research has shown.

Such opinions are present from at least the time that girls are in their reception year, at the age of four or five, and persist throughout primary school.

Moreover, by the age of eight, boys appear to agree with their classmates, believing that girls are more likely to have what might be deemed the right qualities to do well at school. Children of both sexes also think that, in general, adults believe girls do better at school than boys.

The research, based on detailed questioning of 238 children in two Kent primary schools, was presented at the British Educational Research Association (BERA) conference on Thursday 2 September. It underlines the difficulties that teachers and educationists may face in trying to improve the performance of boys, who lag behind girls on average in most subjects throughout school.

Previous research has suggested that children’s beliefs about what is expected of them can create a “self-fulfilling prophecy”, as girls are perceived to be more likely to do well, then do so, and then expectations as to girls’ future performance are heightened.

Bonny Hartley, of the University of Kent, who presented the research, said: “By seven or eight years old, children of both genders believe that boys are less focused, able, and successful than girls – and think that adults endorse this stereotype.

“There are signs that these expectations have the potential to become self-fulfilling in influencing children’s actual conduct and achievement.”

The research involved presenting children, aged between four and 10, with a series of statements or “scenarios” such as “This child is really clever”; “This child always finishes their work” and “The teacher is taking the register in class and this child sits very quietly, waiting for their name to be called out”.

The children were then asked to point to a picture, in silhouette, of a boy or of a girl to say whether they thought the questioner was talking about a boy or girl.

On average, girls of reception age right through to year five said girls were cleverer, performed better, had better self-control/focus and were better behaved/more respectful. Boys in reception, year one and year two gave answers which were equally split between favouring boys and girls, but by year 3 their beliefs were in line with those of the girls.

Children were also asked to point at either picture in answer to a series of more direct questions such as “Who do you think are cleverer?”, or “Who are better behaved”? The results were broadly similar to those found through the “scenario” statements.

Ms Hartley also presented outline details of an investigation she carried out with 140 children in three Kent primary schools on how gender-related expectations of their performance might affect how they did in tests.

Children were assigned to two groups, with one told that boys do not perform as well as girls, and the other not told this. They were then tested in maths, reading and writing. Boys in the first group performed significantly worse than those in the second, while girls’ overall performance was similar in both groups.

Ms Hartley says the research supported claims that boys’ relatively poor performance nationally could be explained in part by lower expectations.
In the dissertation paper she completed for her Master’s, which formed the basis of the BERA presentation, Ms Hartley suggests changes to what goes on in schools that could help to break the cycle of lower expectations of boys.

Adults should think carefully before using phrases such as “silly boys”, “school boy pranks” and “why can’t you sit nicely like the girls?”, she argues, while schools should also address the policy of seating pupils in ability groups, which would tend to see more girls sitting on “higher achieving” tables.

Do you notice a difference in the way girls act towards boys or treat a child differently dependant on gender? Leave your comments below to join the discussion!

Source: University of Kent